L'actualité sur Le Principe de raison
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Der Satz vom Grund
1957 • livre de Martin Heidegger
Résumé : « C'est Leibniz qui, pour la première fois, a exposé, en le formulant, le principe de raison comme principe fondamental de toute connaissance et de toute science. Il le proclame avec beaucoup de pompe en maints endroits de ses ouvrages, en affectant un air important et en faisant comme s'il venait de l'inventer ; cependant, il ne sait rien en dire de plus, si ce n'est que, toujours, chaque chose sans exception doit avoir une raison suffisante d'être telle qu'elle est et non pas autrement ; ce qui cependant devait bien être, avant lui, de notoriété publique. » Dans ces lignes de sa Dissertation de 1813 (De la quadruple racine du principe de raison suffisante), Schopenhauer dégage bien le mystère singulier du principe de raison : le fait qu'il n'est énoncé comme principe qu'à la fin du XVIIe siècle, et que cependant il devait bien, en un sens, être connu de tous dès l'origine de la philosophie. Que signifie donc, se demande Heidegger, l'interminable «temps d'incubation» qui sépare l'origine de la philosophie de l'énoncé du principe de raison ? Si le principe de raison attend si longtemps dans l'ombre la possibilité de voir le jour, quel est alors le secret de sa naissance, et d'où vient la raison ?
Le 24 oct. 2024
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Der Satz vom Grund
1957 • livre de Martin Heidegger
Résumé : « C'est Leibniz qui, pour la première fois, a exposé, en le formulant, le principe de raison comme principe fondamental de toute connaissance et de toute science. Il le proclame avec beaucoup de pompe en maints endroits de ses ouvrages, en affectant un air important et en faisant comme s'il venait de l'inventer ; cependant, il ne sait rien en dire de plus, si ce n'est que, toujours, chaque chose sans exception doit avoir une raison suffisante d'être telle qu'elle est et non pas autrement ; ce qui cependant devait bien être, avant lui, de notoriété publique. » Dans ces lignes de sa Dissertation de 1813 (De la quadruple racine du principe de raison suffisante), Schopenhauer dégage bien le mystère singulier du principe de raison : le fait qu'il n'est énoncé comme principe qu'à la fin du XVIIe siècle, et que cependant il devait bien, en un sens, être connu de tous dès l'origine de la philosophie. Que signifie donc, se demande Heidegger, l'interminable «temps d'incubation» qui sépare l'origine de la philosophie de l'énoncé du principe de raison ? Si le principe de raison attend si longtemps dans l'ombre la possibilité de voir le jour, quel est alors le secret de sa naissance, et d'où vient la raison ?
Je n'ai rarement lu un livre aussi éclairant sur notre époque, et sur la philosophie européenne !
Le 17 sept. 2023
Der Satz vom Grund
1957 • livre de Martin Heidegger
Résumé : « C'est Leibniz qui, pour la première fois, a exposé, en le formulant, le principe de raison comme principe fondamental de toute connaissance et de toute science. Il le proclame avec beaucoup de pompe en maints endroits de ses ouvrages, en affectant un air important et en faisant comme s'il venait de l'inventer ; cependant, il ne sait rien en dire de plus, si ce n'est que, toujours, chaque chose sans exception doit avoir une raison suffisante d'être telle qu'elle est et non pas autrement ; ce qui cependant devait bien être, avant lui, de notoriété publique. » Dans ces lignes de sa Dissertation de 1813 (De la quadruple racine du principe de raison suffisante), Schopenhauer dégage bien le mystère singulier du principe de raison : le fait qu'il n'est énoncé comme principe qu'à la fin du XVIIe siècle, et que cependant il devait bien, en un sens, être connu de tous dès l'origine de la philosophie. Que signifie donc, se demande Heidegger, l'interminable «temps d'incubation» qui sépare l'origine de la philosophie de l'énoncé du principe de raison ? Si le principe de raison attend si longtemps dans l'ombre la possibilité de voir le jour, quel est alors le secret de sa naissance, et d'où vient la raison ?
Der Satz vom Grund
1957 • livre de Martin Heidegger
Résumé : « C'est Leibniz qui, pour la première fois, a exposé, en le formulant, le principe de raison comme principe fondamental de toute connaissance et de toute science. Il le proclame avec beaucoup de pompe en maints endroits de ses ouvrages, en affectant un air important et en faisant comme s'il venait de l'inventer ; cependant, il ne sait rien en dire de plus, si ce n'est que, toujours, chaque chose sans exception doit avoir une raison suffisante d'être telle qu'elle est et non pas autrement ; ce qui cependant devait bien être, avant lui, de notoriété publique. » Dans ces lignes de sa Dissertation de 1813 (De la quadruple racine du principe de raison suffisante), Schopenhauer dégage bien le mystère singulier du principe de raison : le fait qu'il n'est énoncé comme principe qu'à la fin du XVIIe siècle, et que cependant il devait bien, en un sens, être connu de tous dès l'origine de la philosophie. Que signifie donc, se demande Heidegger, l'interminable «temps d'incubation» qui sépare l'origine de la philosophie de l'énoncé du principe de raison ? Si le principe de raison attend si longtemps dans l'ombre la possibilité de voir le jour, quel est alors le secret de sa naissance, et d'où vient la raison ?
Der Satz vom Grund
1957 • livre de Martin Heidegger
Résumé : « C'est Leibniz qui, pour la première fois, a exposé, en le formulant, le principe de raison comme principe fondamental de toute connaissance et de toute science. Il le proclame avec beaucoup de pompe en maints endroits de ses ouvrages, en affectant un air important et en faisant comme s'il venait de l'inventer ; cependant, il ne sait rien en dire de plus, si ce n'est que, toujours, chaque chose sans exception doit avoir une raison suffisante d'être telle qu'elle est et non pas autrement ; ce qui cependant devait bien être, avant lui, de notoriété publique. » Dans ces lignes de sa Dissertation de 1813 (De la quadruple racine du principe de raison suffisante), Schopenhauer dégage bien le mystère singulier du principe de raison : le fait qu'il n'est énoncé comme principe qu'à la fin du XVIIe siècle, et que cependant il devait bien, en un sens, être connu de tous dès l'origine de la philosophie. Que signifie donc, se demande Heidegger, l'interminable «temps d'incubation» qui sépare l'origine de la philosophie de l'énoncé du principe de raison ? Si le principe de raison attend si longtemps dans l'ombre la possibilité de voir le jour, quel est alors le secret de sa naissance, et d'où vient la raison ?
”rien ’est sans raison” peut faire remonter dans un raccourci qui n’a jamais dérangé les philosophes, jusqu’a la ’’cause première’’, dieu. Mais il paraît que le principe de causalité a été démoli par une théorie dont on manie les applications technologiques tous le jours, les quanta - mais ne me demandez pas d’expliquer... Même si j’y vois une cohérence avec la prégnance des statistiques en guise de description du réel de nos jours- sans oublier que ces modèles statistiques sont appliqués par l’...
Le 31 juil. 2021
Ah tiens, on a pu contester le principe de causalité scientifiquement ? Ça m'intrigue !
Le 31 juil. 2021
Les statistiques sont une belle illustration des dérives d'une science qui fuit de plus en plus loin de la réalité... Non seulement parce qu'on s'arranger avec les chiffres ou la méthode employée pour obtenir le résultat souhaité, mais plus encore à cause de cette confiance aberrante en la capacité de vagues modèles statistiques de décrire la complexité du monde. Enfin, on l'a bien vu à l’œuvre depuis plus d'un an !
Le 31 juil. 2021
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Der Satz vom Grund
1957 • livre de Martin Heidegger
Résumé : « C'est Leibniz qui, pour la première fois, a exposé, en le formulant, le principe de raison comme principe fondamental de toute connaissance et de toute science. Il le proclame avec beaucoup de pompe en maints endroits de ses ouvrages, en affectant un air important et en faisant comme s'il venait de l'inventer ; cependant, il ne sait rien en dire de plus, si ce n'est que, toujours, chaque chose sans exception doit avoir une raison suffisante d'être telle qu'elle est et non pas autrement ; ce qui cependant devait bien être, avant lui, de notoriété publique. » Dans ces lignes de sa Dissertation de 1813 (De la quadruple racine du principe de raison suffisante), Schopenhauer dégage bien le mystère singulier du principe de raison : le fait qu'il n'est énoncé comme principe qu'à la fin du XVIIe siècle, et que cependant il devait bien, en un sens, être connu de tous dès l'origine de la philosophie. Que signifie donc, se demande Heidegger, l'interminable «temps d'incubation» qui sépare l'origine de la philosophie de l'énoncé du principe de raison ? Si le principe de raison attend si longtemps dans l'ombre la possibilité de voir le jour, quel est alors le secret de sa naissance, et d'où vient la raison ?
Le texte regroupe un cours (!) et une conférence en forme de méditation sur deux passages clefs de la pensée moderne : d'abord, l'affirmation par Leibniz du « principe de raison » — « rien n'est sans raison » — puis l'institution de ce principe comme fondement de toute connaissance possible par Kant. En remontant l'histoire du mot raison, Heidegger montre les rapprochements qu'il établissait entre ses différents sens de cause, de rationalité et, celui-ci perdu, de comptabilité (ou de calculabili...
Le 30 juil. 2021
Der Satz vom Grund
1957 • livre de Martin Heidegger
Résumé : « C'est Leibniz qui, pour la première fois, a exposé, en le formulant, le principe de raison comme principe fondamental de toute connaissance et de toute science. Il le proclame avec beaucoup de pompe en maints endroits de ses ouvrages, en affectant un air important et en faisant comme s'il venait de l'inventer ; cependant, il ne sait rien en dire de plus, si ce n'est que, toujours, chaque chose sans exception doit avoir une raison suffisante d'être telle qu'elle est et non pas autrement ; ce qui cependant devait bien être, avant lui, de notoriété publique. » Dans ces lignes de sa Dissertation de 1813 (De la quadruple racine du principe de raison suffisante), Schopenhauer dégage bien le mystère singulier du principe de raison : le fait qu'il n'est énoncé comme principe qu'à la fin du XVIIe siècle, et que cependant il devait bien, en un sens, être connu de tous dès l'origine de la philosophie. Que signifie donc, se demande Heidegger, l'interminable «temps d'incubation» qui sépare l'origine de la philosophie de l'énoncé du principe de raison ? Si le principe de raison attend si longtemps dans l'ombre la possibilité de voir le jour, quel est alors le secret de sa naissance, et d'où vient la raison ?