Apres avoir trouvé ce livre complètement par hasard au titre intrigant et au dos de couverture faisant penser surtout à un contexte de survie, parution: 1909, connaissant rien de l'auteur je partais d'aucune base.
Apres avoir plutôt bien apprécié le premier volume et étant déçu du changement de tournure du deuxième on peut dire que Gustave est un grand rêveur, mais un piètre écrivain.
Le roman a très peu de figure de style ou de réelle image, on est dans un pur récit qui se contente de faire avancer son histoire plutôt que de fournir un univers ou des personnages aux personnalités détaillées, on est souvent coupé par un assez mauvais rythme surtout due à des transitions de differents point de vue suffisamment longues pour faire oublier l'action précédente et faire perdre l'intérêt du semi-suspens.
Au début notre héros doit se rendre sur Mars ce qui nous promet une belle perspective effectivement, une fois sur l'astre j'ai beaucoup aimé les descriptions des découvertes même si trop peu détaillées on peut tout de même se donner une image en tête, puis finalement bon le récit par un peu en sucette à partir de là, ce qui était de base une découverte d'un monde totalement inconnu pour l'homme et vaguement un aspect de survie se transforme en guerre de territoire entre les différentes espèces autochtones. Beaucoup de choses semblent totalement farfelus et enfantin: les méchants vampires contre la gentille tribu qui prendra notre héros pour chef sous prétexte qu'il soit plus grand, la volonté de notre héros par l'amour de retrouver sa femme, arriver sur Mars indemne à l'aide d'un caisson et au pouvoir de l'esprit et de la méditation, tout l'écosystème de la planète est totalement parfaite pour l'homme, pour rentrer sur Terre ils s'aident de la propulsion d'un volcan...
On est pas pas en face d'un chef d'oeuvre mais plus à un rêve d'enfant de l'auteur qu'il retranscrit dans son livre plus ou moins tel quel en développant quelque truc par si par là, du coup on se sent un peu à sa place, ça n'empêche pas d'avoir un récit sympathique mais c'est beaucoup trop peu et mal exploité.