Mes lectures antérieures de Philippe ROTH m'avaient donné envie d'ouvrir un ouvrage de plus signé de sa main. En toute confiance... Déception!
Suis-je passé à côté de ce roman? Possible. Encore faudrait-il, pour pouvoir être 'à côté' que ce roman existe... Or, il m'a semblé vide. Vide de plein, de densité, de profondeur sur le sujet traité, la fin de vie, la vieillesse. Ce thème, il tourne autour à travers le personnage d'un acteur ayant connu une carrière au sommet et qui termine sa vie en vivant l'impuissance de jeu, métaphore de l'impuissance à vivre. Mais l'idée est trop faiblement construite, exploitée, développée. Cet acteur, ce Simon Axler est un homme creux, sans consistance si ce n'est celle de son sexe qu'il voudrait encore avoir à la mesure de ses rêves, de ses fantasmes et qui, finalement, n'aura pour dimension que l'énormité de la destruction de l'Amour qu'il cherche à recréer avec une partenaire tellement autre, jeune, lesbienne que cela ne peut que plus durement le ramener à l'échec et à la mort.
Sa mort, pour lui grande dernière scène, sera-t-il capable de la jouer à l'instar de sa réputation?
Je n'ai pas, ou si peu, vibré à la lecture de ce roman. Il sera vite oublié. Heureusement, je garde en souvenir d'autres romans de Philippe ROTH comme 'Némésis' ou 'Un homme'. Je lirai donc encore cet auteur... mais avec une vigilance accrue.