Je veux être bien
Un film comme un manifeste à la joie et au bonheur simple. Un duo de personnage Béatrice et une affabulatrice extravertie, Donatella est dépressive et discrète à l'extrême. Ces deux femmes se...
le 28 juin 2016
6 j'aime
4
Le rêve d'une chose, court roman de Pasolini raconte le sujet préféré de celui-ci. Des tranches de vie de la jeunesse paysanne et ouvrière italienne.
Il raconte leurs rêves, leurs illusions, leurs espoirs, leurs pertes, leurs désespoirs, leurs tentatives.
Et Pasolini, orfèvre des poupées russes, mêlent les histoires de ces jeunes Nini, Eligio, Milio à ceux des petites gens du Frioul, qui eux-mêmes se confondent dans la classe ouvrière italienne et ce communisme italien qui nous a valu quelques merveilles de pensées humanistes.
Je ne m'en cacherai, j'ai eu un peu de mal au début.
Je m'attendais aux fulgurances des anaphores Pasolinienne, je n'ai pas trouvé tout de suite le bon rythme, la lenteur adéquate. Il y avait aussi ce style un peu empâté, mais qui devient limpide au fur et à mesure.
Il faut l'avouer, il a suffi que je commence à adapter la film dans ma tête, à mettre les images des films de Pier Paolo sur ses mots. Tout est devenu clair, fluide. Cela a libéré toute la dimension émotionnelle et esthétique de ce roman.
Au final, on retrouve tous les éléments de son cinéma, sa délicatesse, sa provocation, son humanisme, sa pudeur, son réalisme, son cynisme et sa légèreté.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Parce qu'il sont cinématographiques et Littérature Italienne
Créée
le 16 mai 2016
Critique lue 350 fois
Du même critique
Un film comme un manifeste à la joie et au bonheur simple. Un duo de personnage Béatrice et une affabulatrice extravertie, Donatella est dépressive et discrète à l'extrême. Ces deux femmes se...
le 28 juin 2016
6 j'aime
4
Un film comme un roman qui explore l'enfance et rappel tant de roman. Des interrogations sur le pourquoi du comment, sur les relations, les parents, l'école, jamais formulées. Des réponses données...
le 9 nov. 2014
4 j'aime
Mékong Stories est un de ces films à persistance rétinienne. On ne comprend pas tout à fait, en sortant, ce qui s'est passé, ce qu'on en a compris, si on a aimé. C'est sur la longueur qu'il se...
le 19 mai 2016
3 j'aime