"Le rouge et le Noir" pour les nuls
Julien Sorel jeune et joli puceau de 19 ans s'emmerde copieux dans sa petite ville de Verrières.
3 ème fils du vieux Sorel, charpentier bas du front et un peu bourru, qui tel un ministre de la culture Français n'éprouve que mépris et ignorance pour "les choses intellectuelles".
Pour Juju par contre qui est aussi musclé qu'Eric Zemmour et qui n'est définitivement pas fait pour les travaux de force, les études s'avèrent essentielles. Au moins pour pouvoir développer une théorie visant à expliquer à ses frangins en termes simples et compréhensibles même par ces dignes ancêtres du footballeur de base, qu'à force de lui cogner la tronche sur son bureau, il peut finir par décéder.
Notre Juju se plonge tête baissée, et pas qu'à cause des mandales qu'il prend dessus, dans ses études salvatrices. Rousseau et surtout Napoléon. Les voilà ses idoles.
Bonaparte ! Son modèle. Petit, malingre, sans le sou, forcément il s'identifie le Juju. Sauf que les beignes c'est Napoléon qui les filaient.
Marre de s'en prendre plein la gueule par son propre père comme un vulgaire Anthony Delon après son premier vol de bagnole.
Juju décide d'aller voir son pote cureton: l'abbé Chélan, pour qu'il le sorte de cet enfer familial.
Notre bon cureton l'inscrit au séminaire, seul moyen avec la guerre de s'élever un peu dans la société. Mais un peu las d'en prendre plein la gueule, notre Juju choisira la prière, préfèrant rester peinard dans sa chambre à compter ses hosties.
l'abbé Chélan le recommande donc au maire de Verrières, un certain Monsieur de Rênal qui veut se la péter un peu en prenant un précepteur pour ses rejetons à particule.
Voilà le gamin qui déboule à la casbah des Rênal avec le cou encore un petit peu rouge grâce au cadeau de départ à base de calottes de ses frangins.
Il y rencontre Mme de Rênal, femme d'une grande beauté et d'une timidité maladive, antithèse absolue de Nadine Morano.
Chez la bourgeoisie pincée du cul des Rênal, notre Juju s'y trouve comme un coq en pâte.
D'un côté, il mate le cul de maman Rênal en se tripotant dans les coins, essayant vainement de dérider notre Christine Boutin du XIXème siècle.
Et de l'autre côté, tel le rêve d'un Sarkozy tout dur et se préparant pour 2017, il se voit en Bonaparte dans des fantasmes de grandeur ridicules.
Ca jase en ville. Les balloches de notre Juju sont le sujet principal des repas dominicaux. des discussions qui se barrent en couilles, en quelque sorte.
Notre Juju grandit vite dans cette maison. Draguant éhontément cette soeur La Pudeur de M'ame Rênal, rêvant, dans un délire vengeur de distribuer lui aussi des claques, mais sur les jolies fesses toute roses de la bourgeoise.
M'ame Rênal de son côté, commence méchamment à transpirer de la culotte.
C'est que le p'tit Juju avec son air ombrageux, ses rêves de Napoléon de supérette et son priapisme "Strausskahnesque", il lui fait de l'effet à la jeune milf.
Il refusera même un petit plan cul cadeau avec la femme de chambre de m'ame Rênal: la très bien nichonnée Elisa.
Celle-ci n'acceptera pas qu'on refuse de lui tripoter son plus beau profil et balancera la bombe qui fera exploser l'ambiance feutrée de la maison Rênal et les érections incontrôlées de notre Napoléon d'opérette.
La rumeur de tripotage à tout les étages chez le maire Rênal, enfle partout en ville et oblige le cocu à écharpe municipale à virer à coups de pied au fion notre Napoléon de la braguette.
Une dernière entrevue avec M'ame Rênal, un comportement trop réservé mais un amour profond et véritable, que ne saura comprendre notre Juju préférant les mains au paquet aux baise-mains. Il s'en va !
Le v'là qui déboule au séminaire de Besançon, avec seulement en poche son érection, qu'il garde précieusement.
Au séminaire, c'est pas la joie.
Entouré de Patrick Sebastien en soutanes bien relous. il se fait bien voir de l'abbé Pirard qui le recommandera pour devenir secrétaire du Marquis de la Mole; que ses ex appelaient aimablement le Marquis de la demi-mole.
Juste avant de se barrer pour Paname, il tentera une ultime main au cul à notre milf psycho-frigide et sera reçu par le gun du cocu qui essayera de soigner son priapisme par le plomb.
Notre juju débarque donc à Paname l'oignon farci de plomb et les dents qui traînent par terre.
Il arrive chez le marquis de la demi-Mole. Un gars connu dans le milieu aristocratique, ce milieu où comme dans nos administrations, c'est celui qui en fout le moins qui a gagné.
Il y fait la connaissance de Mathilde, fille de la demi-Mole, qui apparemment ne l'était pas à cette époque; superbe jeune fille, attirant regards pervers et prétendants friqués.
Ca colle tout de suite entre les 2.
La petite commençait à en avoir un peu ras le cul des fils à papa qui lui faisaient du gringue avec le petit doigt en l'air. Quand elle tombe nez à nez avec Juju et son falzar tendu comme le string de Scarlett Johansson, c'est le coup de foudre !
Une nuit torride.
Des calins ,des bisous sur les tétés, sur le cucul et plein d'autres dégueulasseries dans des endroits qui sentent bizarres.
Quelques jours après, son volcan hormonal éteint, la gamine envoie bouler Juju le queutard, lui disant qu'elle s'est trompée, qu'elle avait pris la bosse sur son pantalon pour de l'amour.
Juju fait le deuil du petit cul rond de la Mathilde et s'engage avec la demi-Mole dans des histoires chelous de missions secrètes de quelques réunions conspirationnistes.
Mais la petite s'aperçoit qu'au final c'était un bon coup notre Juju la Gaule et qu'elle en est tombée amoureuse.
Là elle fait la totale à papa Mimolette : Demande de Mariage avec Juju le bien monté et annonce de sa future maternité.
Après une petite crise de nerfs à base d'hurlements de bêtes et de grands coups de boules dans les murs de son bureau, il convoque Juju, accepte le mariage et fait même anoblir notre harder professionnel qui deviendra le Marquis Sorel de Vernaye.
Ca y est, putain !! Il y est !! LA REUSSITE SOCIALE !!!
Il jujubile le Juju.
Il s'apprête à marier la Mathilde avec le sourire au slip.
Lorsqu'une lettre de la milf psycho-frigide: M'ame Rênal, vient incendier le doux rêve bourgeois de Juju et fait exploser sa particule à peine naissante, dénonçant son ambition et son immoralité digne d'un trader New-Yorkais.
Là, pétage de plomb de notre Juju qui déboule à Verrières, entre dans l'église en pleine messe et tire sur la vieille, assez fier de lui d'avoir pu lui faire le trou de balle.
Mais notre mature est aussi solide que les agrafes de son soutif' et survit à l'agression.
Notre Juju est foutu en cabane.
Il se rend compte qu'il a toujours eu une faiblesse, comme ces jeunes hommes pianotant d'une main sur les sites pornos à la recherche de matures aux seins lourds et peu farouches : Il aime les milfs ! Il aime M'ame Rênal.
Les interventions pressantes pour sa libération de ses 2 maîtresses n'y feront rien.
Il se rend compte de la vacuité de son existence et de la connerie de son ambition matérialiste, et à quelques minutes de son exécution semble enfin guéri de son priapisme congénital.
Quelques jours après la mort de Juju, notre milf décède à son tour. Chagrin ou vieillesse ? Qui sait ?
FIN
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