À la fin de ce roman, Julien est en paix avec celui qui ne s'était toujours pas réconcilier avec lui-même, et celui qu'il s'est découvert être.
Julien a pris sa revanche sur la société de manière grandiose, il a achevé toutes ses ambitions d'arrivistes. Il meurt en héros romantique élevé semblable à un Boniface. En cela, l'ancien Julien pris dans l'engrenage des passions médiocres de cette société meurt en paix.
Sa réussite n'est pas seulement l'aboutissement de ces viles objectifs de ce personnage cynique. Elle réside aussi dans la pureté de ses nouvelles émotions. Julien a atteint une passion authentique et a touché de près le bonheur. Il s'est aujourd'hui élevé à un Tristan qui éprouve un amour sincère et parfait pour sa Iseut. Même dans sa mort on sait qu'il rejette toutes ses anciennes passions médiocres, qui sont représentées par son enterrement théâtrale qu'il rejette. C'est un nouvel homme.
Ainsi, deux réussites liées chacune à l'un des aspects de l'ambiguïté du protagoniste.
Au final, ce calculateur misanthrope, se révélera celui qui atteindra le statut des happy few de Stendhal.