Le Sabotage amoureux par Veterini
Par soucis d'objectivité, je préciserais qu'au fil de ses romans j'ai finis par appartenir à la catégorie de ses détracteurs ; c'est donc avec un a-priori négatif que j'ai commencé le roman.
Et au début j'ai été vite découragé ; notament par l'explication de déclaration absurde qui n'arrive qu'une cinquantaine de page plus tard :
"Mon coursier déboucha sur la place du Grand Ventilateur, appelée plus vulgairement place Tian An Men"
On se tape donc quelques phrases comme ça, ici une des premières, qui n'ont visiblement aucun sens ; et on a envie de refermé le livre. Son autobiographie n'est pas non plus palpitante, elle jouait à la guerre gamine et une de ses amies ne voulait pas lui causer. Le tout est raconté en insistant sur la mégalomanie d'Amélie à cinq ans, on peut imaginer l'agacement que j'ai ressenti.
En gros tous les éléments pour que je déteste le livre, pourtant j'avoue, j'ai finis par la trouvé plutôt drôle, sa guerre, -qui se déroule entre fils de diplomates- et que, d'une manière ou d'une autre, c'était audacieux de raconter quelque chose d'aussi banal.
Je n'irais pas juste qu'a dire que c'est un bon roman, mais peut-être est-ce parce qu'elle a écrit tellement pire qu'en comparaison le livre parait presque sympathique. Peut-être aussi qu'elle semblait moins brodé , mais oui, c'était un peu amusant quand même.