Avec le sang des farines, Jean-François Parot nous convie en l'an de grâce 1775 en ce rude royaume de France où le roi Louis XVI n'a pas encore été sacré à Reims.
Nicolas Le Floch, marquis de Ranreuil, oeuvre dans son rôle de commissaire aux affaires spéciales depuis plusieurs années déjà. Il est en début de récit envoyé à Vienne auprès de l'impératrice Marie-Thérèse. Chargé officiellement de transmettre un cadeau de sa fille, l'épouse de Louis XVI, à la souveraine d'Autriche, il doit en secret démêler de sombre soupçons. Après cet épisode qui s'étire un peu en longueur, le commissaire réintègre son logis à la capitale du royaume de France. Peu de temps après, le boulanger qui occupe le bas de la résidence de M. de Noblecourt périt dans des circonstances singulières. Débute alors une enquête qui mêle agioteurs, boulangers, troubles autour du prix du pain, complots au plus haut sommet de l'Etat, autant de sources de confusion que tentera de démêler ce fin limier derrière les nombreux faux-semblants semés sur sa route
Si l'enquête est toujours aussi savoureuse à suivre que celles qui ont précédé et le phrasé soigné de belle manière, la fin semble expédiée par des informations qui tombent à point nommé pour boucler une affaire passablement enlisée.