"Jamais Cécilia n'aurait dû lire cette lettre trouvée par hasard dans le grenier. Sur l'enveloppe jaunie, quelques mots de la main de son mari : « À n'ouvrir qu'après ma mort ». La curiosité est trop forte, elle l'ouvre et le temps s'arrête... À la fois folle de colère et dévastée par ce qu'elle vient d'apprendre, Cécilia ne sait que faire : si elle se tait, la vérité va la ronger, si elle parle, ceux qu'elle aime souffriront."
Comment ai-je découvert ce livre ? Je l'ai eu en cadeau de Noël 2015 par mes parents
Mon avis : Avec une quatrième de couverture engageante qui nous indique que ce roman est numéro 1 sur la liste des best-sellers du New York Times, je m'attendais à un chef d’œuvre. Pourtant, à mon goût cela n'a pas été le cas. Pour moi, cette histoire ferait un bon scénario pour un téléfilm de l'après-midi sur TF1 ou M6. Certes, j'ai bien apprécié ma lecture, mais rien de transcendant malgré tout. Disons que je m'attendais à autre chose avec le résumé, puisque je pensais que la lettre allait être au cœur de l'intrigue. Au final, elle n'est qu'un prétexte pour amorcer l'histoire et introduire les différents protagonistes. D'ailleurs, je les ai trouvé bien trop nombreux, au point qu'il m'a fallu près de cent pages retenir leurs noms et leurs liens et comprendre qui est qui. Certes, dans un premier temps l'auteure aborde les histoires de chaque famille de manière distincte, en faisant un chapitre pour chacune des trois femmes. Nous suivons tout d'abord Cécilia qui mène une vie en apparence idyllique jusqu'à ce qu'elle tombe sur cette fameuse lettre. Ensuite, nous suivons Tess qui découvre que son mari est amoureux de sa cousine. Pour finir, nous suivons Rachel, qui ne s'est jamais remise du décès de sa fille à l'âge de 17 ans. Ces trois femmes n'ont à priori rien en commun, cependant nous comprenons très rapidement qu'elles ont un lien. Par conséquent, dans un second temps la narration se focalise sur l'ensemble des personnages et non plus sur une seule famille par chapitre. Cela permet d'entrevoir pleinement leurs liens et leurs secrets, en mettant en avant une question essentielle : vaut-il mieux garder ses secrets ou avouer ses erreurs au risque de faire souffrir nos proches ?