Que dire qui n’a pas déjà été dit ?
Le travail de Tolkien est simplement surhumain. Il a réalisé ce que personne d’autre que lui, humble professeur de langues, n’aurait pu seulement imaginer. Mais Tolkien, en dehors de l’écriture, était également un fervent patriote. S’il a consacré sa vie à sa Terre du Milieu, c’était aussi pour donner à son pays, l’Angleterre, une mythologie propre à elle, des histoires que les gens, plus tard, auraient plaisir à se raconter auprès du feu les soirs d’hiver...
Alors oui, Tolkien n’est pas qu’un écrivain.
Tolkien, c’est l’amour de la littérature, du langage, de la culture, de la nature et des choses vraies. On retrouve toutes ces valeurs dans Le Seigneur des Anneaux. Mais Tolkien, c’est aussi un orphelin, un soldat de la Première Guerre mondiale, un homme brisé. Tolkien finalement, c’est nous tous, l’humanité dans sa plus grande splendeur, c’est la vérité la plus pure, celle qui dit que plus rien ne pourra jamais être pareil après avoir affronté un mal plus grand que soi. Même si ce mal est vaincu.
Tolkien enfin, c’est le partage. Celui d’une imagination presque divine à de simples humains, qui vainement essayeront de comprendre et d’écrire comme moi ce que ce livre représente pour eux.
Et je sais que c’est assez maladroit, pas vraiment structuré ni très bien dit, et cette critique est tout ce qu’il y a de plus subjectif, mais s’il fallait convaincre quelqu’un de se lancer dans la mythologie tolkienienne, je pense que le meilleur conseil serait de passer les 100 premières pages - car Tolkien a un style d’écriture fascinant mais particulier à la première lecture - et puis de s’immerger complètement dans son univers qu’il offre comme un refuge au monde réel.
Sérieusement, Le Seigneur des Anneaux n’est pas qu’un simple livre de fantasy. Ma vie a changé depuis Tolkien. Ma façon de penser aussi. En fait, Tolkien c’est surtout une expérience. Et ce n’est pas qu’un écrivain, mais le seigneur de tous.