Construit comme les précédents, sur deux trames temporelles, l'une venant renforcer l'autre, le Septième Templier peine à instaurer le suspense malgré de nombreux rebondissements, chaque chapitre s'efforçant parfois artificiellement de terminer sur un happening ou un bon mot. Toutefois, l'aura engendrée par le mystère templier est telle qu'elle permet de s'accrocher à une intrigue un peu tortueuse qui, pour une fois, semble plus palpitante dans le passé que dans le présent (le complot au Vatican sent le réchauffé). Marcas conserve son magnétisme mais semble curieusement très souvent passif, dépassé par les événements et sa survie tient souvent du miracle ou d'un deus ex machina douteux. Un troisième arc narratif, plus discret, annonce une suite qui s'avère cependant excitante.