Bon, alors, à tous ceux qui s'attendent à une critique bien construite, passez votre chemin. C'est un livre qui n'était pas encore archivé sur le site et normalement, si tout se passe bien, personne ne devrait aller voir ce billet. Je vais donc le faire en free-ride. Pas le temps de m'amuser à construire quelque chose de cohérent, donc ça va venir comme ça vient.


Pour commencer, pourquoi avoir dégoté ce livre ? Bon, eh ben, d'abord parce qu'il est passé devant moi. Et puis parce que j'avais déjà vaguement entendu parler de l'auteur, c'était donc un moyen de découvrir ses travaux. Il faut ajouter enfin que le mot «populisme» ne me dit rien qui vaille. C'est donc tout naturellement que, par esprit de contradiction, je me le suis procuré.
La première réflexion que je me suis faite, c'est : «Le titre est bien putassier tout de même ! Sortir un tel lieu commun pour plateaux de télé, c'est sans doute un peu facile ! Mais bon, je suppose que c'est son éditeur qui a voulu cela. Ça fait toujours mieux vendre avec une accroche ! Et puis, c'est vrai, de temps en temps, un livre de sociologie qui arrive à se vendre en grandes surfaces, ce n'est pas si mal !»


Le nom de la collection avait une saveur doucement ironique : «Les livres du nouveau monde». Je me suis donc demandé légitimement si on allait ici nous vendre du «nouveau monde», comme c'était indiqué, ou si le livre au contraire risquait d'avoir un parfum suranné. J'ai ouvert la première page : «La Collection des livres du nouveau monde est dirigée par Pierre Rosanvallon». Je me suis dit que finalement, peut-être n'avait-il pas eu besoin d'aide pour choisir son titre.



Qu'est-ce que le populisme ?



Bon, il faut déjà que je vous explique que ma vision à moi du populisme, elle peut se résumer dans cet extrait vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=WxHPU4xObr0. Et, sans trop vouloir vous spoiler le contenu du livre, je vous dirai maintenant que ma vision du populisme peut être résumée à travers cet extrait vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=WxHPU4xObr0.


Oui bien sûr ! je parle d'une interview de l'inénarrable François Bégaudeau. Non pas seulement parce qu'il est toujours aussi jouissif de regarder habituellement ces bonnes gens faire des têtes de canards devant sa rhétorique indémontable et à contre-courant*, mais bien parce qu'il s'agit du cœur de notre sujet : qu'est-ce que le populisme ?


Que nous dit donc à son propos ce cher monsieur Rosanvallon ? Il nous dit que «le populisme révolutionne la politique du XXIème siècle. Mais nous n'avons pas encore pris la juste mesure du bouleversement qu'il induit. Si le mot est partout, la théorie du phénomène n'est en effet nulle part. Un air d'évidence intuitive et une forme de floue se lient en lui. En témoigne en premier chef le flottement sémantique qui caractérise son usage. Car c'est un mot en caoutchouc assurément […] un terme paradoxal aussi […] c'est un mot écran encore […] C'est une notion douteuse enfin, tant elle ne sert qu'à stigmatiser des adversaires ou à légitimer sous un nouveau vocable la vieille prétention à la supériorité des puissants et des instruits sur des classes populaires jugées toujours enclines à se muer en une plèbe gouvernée par de funestes passions» (p.9, première lignes).


Dis-donc, me direz-vous, qu'est-ce qu'il envoie des marrons, ce Rosanvallon ! Nous voilà fixé, ce livre va nous aider à débusquer ce lièvre qui se prend pour un mot passe-partout ! Ou pas… Quel est le sous-titre déjà ? Histoire, théorie et critique. Sous-titre qui correspond quasi mot pour mot aux titres de chacune de ses parties : Anatomie, Histoire et Critique. Mais me direz-vous, «Anatomie», cela signifie qu'on va disséquer ce pauvre populisme ? Mais qu'a-t-il bien pu faire pour mériter ça ?


Mais si on le dissèque, cela veut dire qu'on le prend au sérieux, non ? Donc si je résume l'introduction de Rosanvallon, il nous dit d'une part que ce mot n'a pas de substance, qu'il est critiquable par des biens des aspects. Mais parce qu'il a ce petit air d' «évidence intuitive», alors nous devrions le prendre au sérieux». Et c'est justement ce que monsieur Rosanvallon s'apprête à faire, avec tout le vernis académique auquel on s'attend venant d'un universitaire Mais est-ce que ce n'est pas un peu anti-sociologique tout ça ? Prendre une notion qui traîne, comme ça, sur les plateaux télés, qu'est pas très propre et tout, et puis la reprendre à son compte. Pire encore ! l'entériner par la même occasion, en lui donnant ses lettres de noblesse (universitaires).


Eh bien c'est pourtant ce que Pierre Rosanvallon s'apprête à faire dans un pot-pourri prenant la forme d'un livre.



Disséquons ensembles ce pauvre petit populisme



D'après Rosanvallon, si le populisme connaît certaines variations [n'allons pas l'enfoncer trop rapidement], on peut cependant en distinguer 5 caractéristiques majeures. Le populisme se définit par sa conception d'un «Peuple-Un» (au détriment pourrait-on-dire un peu rapidement d'un peuple divisé en groupes sociaux aux intérêts contradictoires) ; il se caractérise par une théorie de la démocratie «directe, polarisée et immédiate» ; celle-ci est représentée par un leader homme-orchestre que l'auteur nomme «Homme-Peuple», en référence au fait que ce leader est un mystique que ce leader confond son être et ses aspirations avec celle de son peuple bien-aimé ; il se caractérise enfin par une politique nationale souverainiste et par «un régime de passions et d'émotions».


Dans une dernière partie, il nous pond enfin un chapitre intitulé «Unité et diversité des populismes» ; ce qui est l'équivalent un peu pompeux pour dire «pourquoi ma théorie est un peu, voire beaucoup casse-gueule, que je ne peux pas ne pas le dire, parce que je vais me faire taper dessus, mais je ne le dis tout de même pas trop fort, histoire que ça passe comme avec du lubrifiant» (je vous aurais prévenu que j'étais en mode free-ride). Mais nous y reviendrons plus tard, car sinon, je risque d'en chier des pâtés.


Revenons tout d'abord à notre sujet. Rosanvallon part des auteurs qui sont à l'initiative d'une théorie politique du populisme, à savoir le chercheur argentin Ernesto Laclau et la philosophe belge Chantal Mouffe. Ces auteurs en effet considèrent qu'il ne faut plus s'adresser à des classes sociales, mais au peuple dans son ensemble, dans sa dimension quasi-instinctive. Et que cet appel au «peuple» serait mobilisateur, dans un mouvement conjoint avec un rejet des élites – figure floue mais nettement évocatrice. Toujours d'après ces auteurs, le peuple ne pourrait être mieux représenté qu'à travers une «articulation verticale autour d'un signifiant hégémonique» (Chantal Mouffe) ; autrement dit, un berger pour guider le troupeau. Ces théories auront un certain poids en Amérique latine ; elles viendront aussi irrigué la gauche européenne, de LFI à Podemos, avec ce même slogan dans toutes les langues possibles : Que se vayan todos !


Lorsqu'il parle de démocratie directe et immédiate, Pierre Rosanvallon fait référence à un régime qui veut laisser s'exprimer la volonté du peuple partout, tout le temps et immédiatement. Or, cette vision du monde se traduit par un outil démocratique en particulier, qui a tendance à être survalorisé d'après lui : celui du référendum. Lorsqu'il parle de démocratie polarisée cependant, ce n'est pas ce à quoi l'on pourrait s'attendre ; il entend en effet par là une démocratie illibérale** ayant une méfiance instinctive vis-à-vis des pouvoirs non-élus, qu'il s'agisse des médias ou des juges. La polarisation en question tient donc au fait que tout le pouvoir appartient au peuple, ou plus prosaïquement à celui qui est là pour le représenter. Il cite notamment le cas de Victor Orban, qui, juste après son élection, a réduit drastiquement les pouvoirs de la Cour Constitutionnelle.


On aurait aussi affaire à une vision souverainiste de la démocratie, qui contre la mondialisation et ses excès prône le retour à un pouvoir national indépendant, capable d'assurer l'égalité et la justice au sein de son propre territoire. Égalité qui peut se réaliser à l'intérieur du territoire ; mais qui se réalise aussi parfois, en mobilisant le thème de la frontière, en excluant de celui-ci ceux qui n'y appartiennent pas. Il prend ici l'exemple du Brexit mouvement qui a surfé sur cette vague souverainiste, de manière opportune et totalement impréparée, contre une Europe qui apparaît comme inégalitaire et confiscatoire.


Il analyse enfin le discours populiste comme un discours laissant une place prépondérante aux émotions. Il en distingue de 3 types : les émotions de position (ou l'appel au ressentiment, pour faire simple) ; les émotions d'intellection, i.e. qui feraient appel à une vision du monde instinctive, et c'est le cas en particulier des visions à tendance complotiste*** ; enfin les émotions d'intervention, i.e. des appels à intervenir pour bouleverser l'ordre social existant. L'usage de ces émotions servirait à créer un distinguo clair entre le «nous» du peuple, qui est amené à rétablir l'ordre social, et le «eux», qui représente les élites corrompues, contre lesquels il faut se battre.



Histoire du populisme



Dans cette partie, Rosanvallon revient sur ce qu'il choisit d'appeler l'histoire de «moments populistes» ; c'est-à-dire des périodes de l'histoire dont les caractéristiques les rapproche selon lui de ce qu'il appelle populisme. Il en distingue 3 : la période césariste sous le gouvernement de Napoléon III ; la période populiste de la fin du XIXème siècle et du début du XXème aux Etats-Unis et en Europe ; et enfin le populisme latino-américain.


Bien qu'instructive sur certains points – sur le régime de Napoléon III notamment (c'est fou les points communs qu'on peut trouver avec un certain EM) ou l'histoire du People's Party et ce qui a découlé des idées qu'ils ont mis au jour, dans un climat d'inégalités et de corruption massive – on se demande cependant quel est le fil qui relie toutes ces histoires particulières à notre sujet. L'illibéralisme, des hommes politiques au melon surdimensionné et aux idées peu banales, croyants ou non, le souverainisme ; tout cela constitue un package bien flou lorsqu'il s'agit de définir un 'type de régime particulier'.


Ajoutez à cela que le mot populisme lui-même a recouvert au cours du temps des réalités en tout point différentes. Il aura désigné dans l'ordre : le populisme russe, un courant marxiste venu d'en haut, qui préconisait aux fils à papa « d'aller au peuple », qui seul était le garant des vraies valeurs de la Russie ; les membres ou la nature du People's Party américain que nous avons déjà évoqué et qu'on appelait aussi Populist Party ; et un courant littéraire Français du début XXème désireux d'écrire sur le peuple (bien plus que pour lui). Et vous comprendrez que notre belle théorie manque cruellement de chair.



Critique



Il ne faut pas comprendre sa dernière partie comme une autocritique, mais bien comme une critique de la « vision populiste », quand bien même celle-ci reposerait sur des bases incertaines. En réalité, Pierre Rosanvallon se contente ici de deux choses : critiquer le référendum, comme pseudo-solution miracle (ce que je peux tout à fait entendre) et recycler ses vieux travaux pour nous proposer des alternatives qui lui semblent plus souhaitables. De tout cela, je n'ai retenu aucun point en particulier. Et je ne prétend pas qu'il soit inintéressant ; c'est simplement que je n'ai rien retenu de marquant. Il fait par ailleurs assez souvent référence à ses anciens travaux, en tant que spécialiste de la démocratie, et l'on a envie de s'y référer pour en savoir plus. Cependant, si je suis en général d'accord avec lui sur les constats (quoique des constats devenus presque des lieux communs), j'ai en revanche beaucoup plus de mal à me sentir concerné par les pistes qu'il propose ; peut-être, je le confesse, en raison d'un manque de connaissances techniques sur le sujet.



Le siècle du populisme ?



Mais revenons enfin à ce que nous avions laissé de côté tout à l'heure. On a vu ce qui fonde, d'après l'auteur, une certaine cohérence du populisme. Voyons maintenant ensembles ce qui fait de ce mot au mieux une notion critiquable, au pire une chimère.


Tout d'abord, Pierre Rosanvallon affirme qu'il est indéniable que si le populisme existe, il faut pouvoir en distinguer un populisme de droite et un populisme de gauche. Il est difficile en effet de rassembler en un tout cohérent des mouvements d'extrême-droite nationalistes, xénophobes, libéraux sur le plan économique et illibéraux sur le plan des libertés individuelles avec des mouvements plutôt situés à l'extrême-gauche fondamentalement antiracistes, socialisant, c'est-à-dire non-libéraux sur les questions économiques ; à part peut-être sur la question du souverainisme.


C'est là la pierre d'achoppement de notre cher ami. Car si le populisme peut désigner en effet une théorie politique – théorie pour le coup qui a été porté par des mouvements à l'extrême-gauche du spectre des partis – il devient néanmoins totalement incapable de désigner une forme de régime, puisqu'en l’occurrence il traduit alors des réalités en tout point dissemblables. On peut donc parler de « stratégie populiste », lorsqu'il s'agit de nommer un discours qui préfère se référer au peuple plutôt qu'à un corps social en particulier, comme on peut parler de « théorie populiste », pour désigner la doctrine de ceux qui ont théorisé cette stratégie. Mais le « populisme » lui-même ne désigne rien du tout ; ni une vision du monde, ni une conception politique, ni un type de régime ; il désigne, je cite : « cet air d'évidence intuitive » dont l'auteur nous parlait dès les premières lignes.


Que l'on soit bien clair, je ne nie pas ici – c'est presque flagrant – que nous vivons actuellement dans une période qui semble charrier avec elle de grands bouleversements ; que l'on choisisse d'appeler cette période crise, transition, ou fin de cycle, comme on le voudra. Je ne suis pas non plus un thuriféraire de la distinction droite-gauche, comme on supposait autrefois qu'il existait une distinction formelle entre le corps et l'esprit. J'admets tout à fait qu'il existe des ponts – sur les visions du monde et sur la stratégie – entre l'extrême-gauche et l'extrême-droite, de la même façon que la gauche et la droite classique ne sont séparés que par un boulevard.


Ce que je critique, c'est d'une part l'essence même du mot « populisme », qui pour reprendre François Bégaudeau, est un mot « creux ». Et d'autre part, je critique la vision sociale dans laquelle s'inscrit une telle théorie. En d'autres termes, je considère qu'une vision du monde s'appuyant sur cette notion est de facto biaisée en ce qu'elle se repose sur une vision très imparfaite de la réalité. De mon point de vue, une vision tripartite du champ politique actuel, voire une vision de type pyramidale à trois branches, permet beaucoup mieux de saisir la réalité dans laquelle nous vivons ; particulièrement en France (où Macron, le représentant du sommet de la pyramide a été élu), mais aussi dans bien d'autres pays, où la fameuse alternance entre les deux partis traditionnellement au pouvoir semble avoir de plus en plus de mal à se réaliser.


La vision populiste encore, en tant que notion de sens commun, fait totalement abstraction du social. Comme mentionné dans son introduction, elle se contente d'opposer, pour résumer et caricaturer, les défenseurs du progrès aux partisans du repli sur soi. Et en passant, elle oublie que, dans une démocratie, la vision politique se structure à travers les institutions qui la fonde (partidaires ou non). En d'autres termes, des personnes, au cours de leur vie, vont adhérer à un projet politique, qui est susceptible de varier au cours du temps en fonction d'une multitude de facteurs et ils vont faire un choix en fonction de l'offre politique existante.


Or les gens ne font pas un choix «populiste» lorsqu'ils votent à l'extrême-gauche ou à l'extrême-droite. Ils font un choix qui leur semble cohérent avec leurs valeurs : qu'il s'agisse du rejet xénophobe, du protectionnisme économique ou de la lutte contre les inégalités ; ou qu'ils choisissent de s'abstenir, car ils ont perdu l'espoir en la capacité du politique pour améliorer, ou à tout le moins rendre plus acceptables, les conditions de vie des citoyens. Et si ce choix politique s'est longtemps incarné dans deux camps majoritaires et ses marges, il a tendance aujourd'hui à se fragmenter aujourd'hui en un ménage à trois, voire plus, à cause de la totale perte de légitimité des partis traditionnels.


Dans ce contexte, ce que Pierre Rosanvallon nomme « populisme » mériterait mieux d'être appelé « crise sociale » ou « reconfigurations du politique », puisqu'il ne s'agit pas tant de nommer une stratégie ou une vision politique qui soit viable qu'un rassemblement hétéroclites d'individus, qui cherchent à faire entendre leurs voix, dans un monde où la défiance vis-à-vis des institutions traditionnelle est de plus en plus patente.


Voilà, j'ai pondu mon pâté, je suis content !


Si vous avez lu jusqu'au bout, vous pouvez mettre : « Pavé César ! »


* : Voir cet autre émission : https://www.youtube.com/watch?v=EduR-tk_5EM.
** : Voir en particulier cette vidéo pour en savoir plus sur le concept : https://www.youtube.com/watch?v=fP9l-glGsfA
* : Il dit une chose intéressante, alors je me permets de la reprendre : «On peut parler en ce sens de fonction cognitive et politique des théories du complot ; fonction de retournement d'un sentiment diffus de dépossession et d'imputation de l'origine des malheurs de l'humanité».

Raineyd
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le 10 mai 2020

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