Maté sur Netflix parce que... pourquoi pas. De loin, ça sentait pas trop le gaz. Mais bon ce film s'empare de tous les clichés, mais ne garde aucun bon ingrédient.
[Attention : cette critique divulgâche !]
C'est l'histoire d'une princesse oubliée au milieu d'un trou à rats. Un jour, les méchants descendent sur cette planète et viennent foutre le zbeul ! (Jusque-là, rien de nouveau. Mais ce n'est pas ici que le scénario pêche. Pour l'instant, tout est assez convenu : le retour des bad guys va précipiter le retour de notre héroïne à sa quête initiale).
Que lui manque-t-elle : des rebelles pardi ? Ça tombe bien : il y a tout un tas de vieux vétérans qui n'attendent que de rejoindre notre équipe de héros aux grands coeur. Et qui n'attendaient que d'être recrutés dans l'équipe (coucou le général déchu alcolique, Amélie Nothomb qui s'incruste avec son katana et le chef des rebelles qu'il suffisait de retrouver pardi (disparu aussi vite qu'il est apparu par ailleurs *sic*)).
Et notre belle équipe est fin prête à aller botter des fesses. Sauf que... Ultime trahison. Le pilote est en fait un traître (common plot). Et sur la scène finale : les voilà livré au grand méchant du moment. Une caricature de nazi. Parce que le nazi est la figure idéale du grand méchant occidental (avec sa contrepartie russe bien sûr).
Notre fine équipe est foutue. Prise la main dans la rebell'attitude (c'est pas bien les jeunes : il faut traverser la rue et travailler dur pour le gouvernement). Sauf que : retournement de retournement de situation. Les rebelles se rebellent : dans une scène de combat nanardesque digne d'un matrix fait avec les fesses. Et gagnent contre les nazis bien sûr (parce qu'on ne le répètera jamais assez : les nazis, c'est pas bien !)
Bref, vous l'aurez compris, cette épopée n'a qu'un défaut minime : son histoire. Ecrite avec les pieds, inutile de dire qu'elle sent le fromage fermenté. Le deuxième opus sortira d'ici peu : aux amis des nanars, précipitez-vous !