Killers of the Rebel Moon

⚠️⚠️ Toute ressemblance avec des films existants serait purement fortuite. ⚠️⚠️

Dans un monde où les franchises Star Wars, le Seigneur des anneaux, Warhammer 40,000, Matrix ou encore Harry Potter (...) n'existaient pas, Rebel Moon aurait pu probablement être une réussite ... mais ce n'est pas le cas. 🙃

Après son désastreux Army of the Dead, (alors que son tout premier projet l'Armée des morts de 2004 était une vraie réussite zombiesque pour le coup 🧟) Zack Snyder est de retour avec une nouvelle production Netflix, Rebel Moon. Il s'agit d'une « nouvelle licence » qui à de nouvelle que le nom ^^, la première partie de ce qui sera un diptyque, intitulé l'Enfant du feu (A Child of Fire) dont l'objectif principal est de posé les jalons de ce "nouvel univers".

Tout au long de son visionnage, nous croulons sous une montagne de clichés, qui pousseraient même les spectateurs les plus téméraires au bord de l’étouffement, voir de l'évanouissement 😵. Une performance qui donnerait du mouron à Ready Player One, tant qu'il rivalise en matière de citations, de références convoquées. Là où dans le métrage de Spielberg, cet aspect était totalement justifié par le scénario, ce n'est absolument pas le cas pour Rebel Moon, où tous ceux-ci sonnent comme des emprunts plus ou moins grossier dû à un manque d'inspiration flagrant. Mais au juste Rebel Moon qu'est-ce ça raconte ?

Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine, des fermiers situés dans une planète semi-désertique isolée du nom de Tato.., de Veldt, vivent paisiblement jusqu'au moment où une navette de l'empire galact .., oups, de l' « imperium » (…). Vous l'aurez vite compris dès l'introduction, qu'avec Rebel Moon nous sommes face à un patchwork malheureux de motifs empruntés grossièrement à de nombreuses œuvres emblématiques de la « pop culture », où la sensation de déjà-vu frappe continuellement le spectateur.

Rayon mise en scène, nous retrouvons cette photographie aux couleurs désaturées et les sempiternels ralenties qu'affectionne tout particulièrement Zack Snyder 😉. Là où certains films d'action utilisent ce procédé pour magnifier des séquences spectaculaires, ici le film en abuse la plupart du temps à des moments anecdotiques. Les scènes de combat ou de « gunfights » manquent d'ampleur, d'épique, et d'impact en particulier dans les séquences à mains nues. Et il ne faut pas oublier que le grand antagoniste du film, Atticus l'amiral d'un empire galactique extrêmement puissant et avancé technologiquement n'a que pour seul arme, un petit bâton en bois, donnant place à un affrontement final avec notre héroïne tout bonnement ridicule manquant d'épique. Tous ceux-ci n'arrangent rien à ce plat réchauffé, d'autant plus que cet antagoniste raté est un cliché ambulant tout droit sorti de la Seconde Guerre mondiale.

Alors que tout le monde a les yeux rivés en cette fin d'année 2023, vers Netflix et son Rebel Moon de ce bon vieux Zack. Au même moment, dans une galaxie très très lointaine, appelé l' « Inde » est aussi sorti le 22 décembre, la première partie d'un film d'action d'ampleur, ayant pour titre Salaar : Part 1 – Ceasefire.

Là aussi, il s'agit aussi du premier volet d'un diptyque, où l'univers installé est bien plus frais et dépaysant tant dans l'aspect narratif que visuel et où le réalisateur abuse aussi du ralenti mais de manière bien plus efficace 🙃 . Ainsi, si vous vouliez voir un film d'action de qualité réellement épique, employant énormément le « slow motion », vous savez ce qui vous restes à faire, aller voir SALAAR au cinéma ! 🔥

P.S : La partie 2 et la "director's cut" de la critique arriveront prochainement ! ^^