Caricatural
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le 1 août 2019
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Après Le Gang des rêves véritable succès de librairie depuis sa parution en France en 2016 du côté de Slatkine & Cie, après Les Enfants de Venise toujours chez Slatkine, l’heure est au grand retour de Luca Di Fulvio avec Le Soleil des rebelles. Suite et fin d’une saga à travers les âges et les époques et qui se referme ici au beau milieu du Moyen-âge, quelque part dans un royaume du Nord …
Le jeune prince Marcus est encore un enfant lorsqu'il assiste impuissant au massacre de toute sa famille. Seul rescapé de cette boucherie ennemi héréditaire de la famille de Marcus qui va s'asseoir sur le trône, Marcus ne doit son salut qu'à la jeune Héloïse, fille d'Agnès, la lavandière du village qui l'accueillera sous son toit pour l'élever comme s'il était son fils.
Luca di Fulvio retrace l'ascension paradoxale d'un petit prince qui va devoir apprendre dans la douleur comment devenir un homme.
Enfin. Troisième et ultime volet d’une saga débutée en fanfare il y a deux ans maintenant. Fort du succès rencontré avec Le Gang des rêves, Luca Di Fulvio repart de plus belle et nous amène cette fois en plein Moyen-âge, dans une ambiance « fin de règne » plutôt bien sentie. Tout démarre très vite, le jeune prince Marcus est le témoin d’un véritable massacre perpétré par des pillards qui n’espèrent rien d’autre que de mettre la tête du souverain sur le billot. De là va naître une aventure menée tambour battant par l’auteur italien qui use (et abuse ?) de sa plume enlevée, rythmée et captivante.
Autant le dire très vite : tout semble un peu réchauffé. Luca Di Fulvio s’empare d’une recette qu’il sait attendue et satisfaisante. Mais encore faut-il la servir à nouveau avec le même talent et ici le pari est tenu. L’aventure est palpitante, les personnages captivants même si parfois un peu attendus voire très communs, les différentes facettes de Marcus interrogent et intéressent, l’ambiance semi-Moyen-âge semi-fantastique qui s’ignore rappelle de toute évidence un des meilleurs épisodes de la série Game of Thrones (peut-être un peu opportuniste comme cadre narratif n’est-il pas ?)… Luca Di Fulvio tape juste, une fois encore, c’est certain.
Et même si cette nouvelle épopée conserve tout de même un certain goût de déjà-lu, force est de constater que Luca Di Fulvio excelle dans cet exercice de la narration historique et du récit d’aventures. On anticipe très vite sur les tenants et les aboutissants de cette histoire, d’autant plus lorsque l’on a lu avec avidité les romans précédents, mais difficile de perdre le livre des mains tant les éléments semblent imbriqués comme il faut et l’histoire se déroule sans accroc, ou alors très peu. Rajoutez à cela cette ambiance nordique façon Game of Thrones et vous obtiendrez le cocktail détonnant d’une fin de saga (ou presque) qui tient ses promesses. Mais une grande question demeure : et maintenant ? Qu’est-ce que Luca Di Fulvio garde dans sa besace ?
Retrouvez la chronique en intégralité sur Lettres it be : https://www.lettres-it-be.fr/critiques-de-romans/auteurs-de-f-%C3%A0-j/le-soleil-des-rebelles-de-luca-di-fulvio/
Créée
le 4 avr. 2018
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