Le souffleur de cendres est le tome 3 d'une trilogie. Je m'en suis aperçue un peu tard, en restant sur ma faim à la dernière page du livre. En effet, il y a deux intrigues dans ce livre. Celle mentionnée en quatrième de couverture (une figurine de cire percée d'aiguilles retrouvée sur la table de chevet d'Henri III) est un peu présente au début puis plus du tout. L'autre intrigue (l'alchimiste sans visage du prologue) est celle qui trouve sa résolution à la fin du livre. Mais qu'est devenue la figurine de cire ? Mystère et boule de gomme ! Soit quelque chose m'a échappé soit l'autrice a complètement oublié un pan de son intrigue, qui sera résolue dans un tome à venir. Ses romans sont pourtant bien construits en général. En tout cas j'ai malgré tout trouvé cette histoire captivante car elle m'a entrainée dans le domaine de l'alchimie, de la médecine de la Renaissance. Le Paris de l'époque est bien décrit, avec ses ruelles, ses coupe gorge, ses tavernes, et sa cour des miracles. Bref, j'ai passé un bon moment, malgré la petite déception de la fin.