Cette critique aussi héberge (au moins) un Verbe.
Mélange intéressant de transhumanisme, dystopie, religion, futurisme, géopolitique et hacking de haut vol.
Le livre est très sympa à lire et génère de nombreuses discussions sur la façon dont le monde fonctionne et l'utilité réelle de l'homme sur Terre.
Maintenant, à bien y réfléchir, son propos réel, son scénario, pourrait faire l'objet d'une simple première partie à un second roman du même acabit pour compléter le tout.
Comprendre que l'on en attend plus que ce que l'on obtient.
Citation :
"Souvenez-vous de ce qu'il advint à l'approche du 1er janvier 2000. La rumeur se répandit que des myriades de puces, circuits intégrés et autres automates programmables oubliés dans les tréfonds des systèmes d'information des réacteurs nucléaires, des chemins de fer, des centraux téléphoniques, des hôpitaux ou ds banques, se mettraient en grève à l'instant prévis où leurs horloges afficheraient '010100'. L'humanité soudain réalisa qu'elle était l'otage de ses outils.
Et comme jadis les prêtres offraient le sang des enfants pour apaiser le courroux de Baal, les hommes consumèrent, pour éviter celui de leurs ordinateurs les dollars qu'ils refusaient aux nourrissons faméliques du Tiers-Monde. Dans l'ordre d'accession aux ressources, la machine avait désormais préséance sur l'homme."