Allez je met 3 pour la fin !
Je sors de cette lecture presque essouflée tant elle fut fastidieuse. 350 pages ? Ce n'est rien me direz vous. En effet, j'aurais pu le lire en 2 jours comme n'importe quel bon roman/polar. Ce ne fut pas le cas ici. Un ennui mortel pendant 300 pages, puis un mini suspense vers la fin (qui n'est pas non plus transcendante il faut le dire). Je vous avoue tout .. J'ai mis presque 3 semaines à le finir. A raison de 10 pages par jour (impossible de lire plus je m'endormais).
Hormis le fait que le bouquin soit chiant au possible, je dois bien reconnaître que l'idée de départ est séduisante. Je n'y connais rien aux échecs et grâce aux fines descriptions de l'auteur j'ai pu en retenir quelques fondements. J'entend par là qu'il n'est pas nécessaire d'être une bête aux echecs pour comprendre l'intrigue.
Le style est bon. Epuré, intelligent, c'est de la littérature oui. De là à qualifier cette oeuvre de "bon polar" ... M'enfin pourquoi pas il en faut pour tous les goûts. Les personnages ne sont pas attachants, on retiendra juste celui de Munoz, un maître dans son domaine et particulièrement fin stratège qui donne une dimension un peu plus interessante au roman.
Sur ce, si vous voulez lire un bon polar essayez "Au delà du mal" de Shane Stevens et passez votre chemin sur celui ci.