Je n'ai pas encore lu tout le cycle de l'Épée de Vérité mais ce volume m'a profondément marqué. On y retrouve les qualités des autres volumes (passionnant, original, inattendu) mais avec quelque chose qui n'avait pas encore vraiment fait son apparition jusque là : le sens du tragique. De très loin, c'est le plus dramatique des premiers volumes de la série. Les personnages sont pris dans un jeu qui les dépasse complètement et dont ils sont les victimes. tout semble se liguer contre eux et exiger leur sacrifice.
L'organisation du roman est remarquable : les petits événements du début sont anodins mais une impression de terreur s'en dégage. Goodkind parvient à nous faire ressentir le danger qui se cache derrière de petites choses toutes simples. Mais quand le piège se referme complètement, j'étais loin d'imaginer à quel point il était machiavélique.
Une fois de plus, les personnages secondaires sont plus intéressants que le "héros", surtout celui qu'on ne voit quasiment pas, l'empereur Jagang, Celui qui marche dans les rêves.
Passionnant.
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