Et voilà, après des heures passées sur les modules du bâtard de Kosigan (neverwinter's nights for ever !), des heures passées à lire ses aventures, le bâtard de Kosigan, c'est fini !
Que dire que je n'aurais pas déjà dit à la lecture des tomes précédents ? On retrouve tout ce qui a fait du Bâtard un plaisir de lecture : des personnages attachants, même le grand méchant (que j'ai adoré détester) et surtout réussis ; des péripéties haletantes, servies par un chapitrage aux petits oignons et un final, je ne vous dit que ça.
La narration croisée entre le récit du Bâtard himself, dans son moyen-âge alternatif et celui de son descendant, à la fin du XIXe siècle se poursuit dans ce quatrième tome, et trouve même sa conclusion (si l'on peut dire, c'est une fin très ouverte) pour la partie "contemporaine".
Ce quatrième opus met donc un terme au périple westphalien du Bâtard, mais n'est que la conclusion d'un cycle, ce qui augure de quelques prochaines incursions de ce brave mercenaire dans mes lectures futures. Ce brave Kosigan est bien plus à la peine dans ce dernier tome que lors de ses précédentes aventures, trouvant en la personne de l'inquisiteur Las Casas un adversaire à sa mesure.
La suite laisse des réjouissances passera manifestement par un retour en Bourgogne, avant une apothéose romaine, et je me languis déjà de lire tout cela un jour prochain.
Le roman s'achève en outre sur une révélation, sous forme de mise en abîme, qui m'a plus qu'emballée, et qui joue avec le lecteur de manière fort complice. Je ne vais évidemment rien en dire ici, ce serait tricher. Car sache-le, toi qui me lis, tout cela n'est qu'un jeu, dangereux, qui se joue depuis des temps immémoriaux, et dont chaque lecteur, sans le savoir, n'est qu'un instrument.
Mais chut, j'en ai déjà trop dit. On nous écoute peut-être...