Dans Le Treizième conte, on se laisse doucement envahir par l’atmosphère étrange, la pénombre d'un manoir anglais et surtout l'histoire de Vida Winter, célèbre mais secrète romancière qui a décidé de raconter sa vie à une jeune biographe. C'est parce qu'elle est mourante qu'elle nvite Margaret dans sa demeure et qu'elle lui conte, chapitre après chapitre, les événements qui ont fait d'elle l'autrice à succès d'aujourd'hui. Cette mise en abyme - puisqu'il s'agit bien de l'histoire d'un livre - nous entraine dans des aventures rocambolesques et plonge tant la jeune biographe que le lecteur dans une enquête à la Sherlock Holmes. A la manière d'un roman policier, l'histoire se tisse petit à petit, les vies des personnages s'entremêlent adroitement et ne cessent de nous surprendre. Deux grandes thématiques rythment et font tout l'intérêt du roman : les liens familiaux, avec surtout la question de la gémellité, ainsi que la passion pour la littérature. Alors oui, j'ai eu du mal à accrocher aux premières pages, notamment à cause de quelques maladresses dans l'écriture (sûrement dues à la traduction ?) voire même dans le scénario (quelques passages un peu bâclés), mais j'ai aussi eu du mal à décrocher des dernières ! De toute façon, un roman qui parle de livres et de fascination face à la littérature ne peut que passionner un fervent lecteur, non ?
Un livre facile à lire qui nous fait déconnecter du quotidien. Et pour être parfaitement dans l'ambiance : à dévorer au coin d'un feu, enveloppé(e) dans un plaid avec un chat sur les genoux et une tasse de thé à la main !