Cosima est une lycéenne férue de littérature qui tombe amoureuse d'un jeune berger en revenant dans son village natal.
Le résumé est chiche mais le roman l'est tout autant. Court, avec des personnages finalement assez convenus et peu d'éléments additionnels pour étoffer ce qui n'est finalement qu'une classique histoire d'amour qui finit mal entre une jeune fille passionnée (qui finira un tant soit peu désabusée) et un homme marié taciturne ; le livre de Milena Agus déçoit.
Pourtant il en reste quelques échanges intéressants entre Cosima et sa professeure par exemple mais il est un peu triste de constater que les meilleurs passages sont ceux où l'autrice parle des autres... Tchekhov, Tolstoï, Brontë reviennent souvent pour notre plus grand bonheur mais nous font constater que l'on retient moins la plume de celle que l'on est en train de lire.
Sans être désagréable, le vent passe et la nuit tombe manque d'idées, de personnalité et d'ipséité pour que l'on en retienne quelque chose une fois le livre refermé.