Le vent se lève est un récit sobre et mélancolique sur la mort de l'être aimé, c'est aussi paradoxalement une évocation du bonheur d'être à deux, qu'elles que soient les tragiques circonstances. Tatsuo Hori déploie avec beaucoup d'élégance une aura animiste sur tout le roman, avec des descriptions omniprésentes de la montage, des bois et du vent qui environnent le sanatorium. Malgré le minimalisme du style, il y a quelques très beaux passages symboliques, où la mort progresse imperceptiblement dans les détails, avec une Nature au diapason... une jolie lecture.