une excellente entrée mais une fin indigeste
Une première partie plaisante, où on découvre un récit à trois voix mais la deuxième partie est hélas d'une mièvrerie à pleurer !
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le 9 mai 2017
Le premier roman de la jeune auteure, Léa Wiazemsky, est selon moi, pas vraiment une réussite. Pourtant, il avait tous les ingrédients pour me séduire : un secret familial qui évoque la seconde guerre mondiale, une relation transgénérationnelle, un peu d’amour de jeunesse, de la gastronomie (puisque les premières scènes se passent dans un restaurant)… Mais non, rien, ce roman ne m’a pas du tout fait vibré. Dans la structure du roman en lui-même, il y avait déjà des détails qui ont rendus ma lecture pour le moins difficile.
Dans un premier temps le chapitrage ; généralement, j’aime beaucoup lorsqu’il y a plusieurs narrateurs externes, ça donne du rythme au récit et permet de mettre en évidence les caractères des personnages les plus importants. Cependant, il est classique de pouvoir distinguer ses personnages par un nom/surnom/lieu/temps etc., ce qui n’est pas le cas dans cet ouvrage ainsi on se perd parfois, en début de chapitre entre le personnage de Clément (grand-père « adoptif » de Clara) et de Bastien (futur amoureux de Clara).
Dans un second temps, j’ai eu l’étrange impression de survoler l’histoire, de ne jamais réellement rentrer dans la psychologie des personnages et encore moins dans leur souvenir. Ce qui est extrêmement dérangeant, dans la thématique de ce livre, puisqu’il s’agit d’une rencontre entre une petite fille de collabo et d’un ancien résistant. J’ai attendu pendant de nombreuses pages, qu’on nous détaille un peu plus ce qu’avait été le quotidien de Clément, idem pour la vie du grand-père de Clara, en vain puisqu’il avait déjà fallu attendre le milieu du récit pour avoir la certitude que Clara avait un passé commun (de près ou de loin), avec Clément !
Pour finir, on nous plante une mièvre histoire d’amour, avec le serveur du bar d’en face sans réellement comprendre qu’est-ce que cette histoire dans l’histoire fait là. Bastien n’est qu’un personnage de second plan, qui n’apporte rien au récit, si ce n’est de l’agacement par ses réflexions régressives sur « Oh !Mais qu’est-ce que mes copains vont penser ».
Bref, un roman facile à lire, certes, mais il y en a des tellement mieux.
Créée
le 21 déc. 2016
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