Moi aussi je suis capable d'un titre long qui peut sembler interminable aux gens qui le lisent

Derrière donc ce titre qui n'en finit pas, Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire est un roman assez sympathique, parfait pour se détendre et quand on n'a pas nécessairement envie de plonger dans des histoires trop profondes.

A travers le destin d'un jeune centenaire, Jonas Jonasson revient sur un siècle passé, le 20ème, évoque des inventions, des inventeurs, les deux grandes Guerres, Franco, Mao, la Corée du Nord, l'Iran et bien d'autres choses encore à travers des flashbacks plus ou moins longs. Le destin extraordinaire d'un type qui a tout pour perte ordinaire puisqu'il a croisé les plus grands de ce monde. Pas question de réalisme ici, on est en totale rupture avec cela. On joue dans l'exagération et dans l'humour, et cela fonctionne plutôt bien.

Et puis il y a évidemment cette trame principale et cet enchaînement d'événements tout aussi improbables que les autres qui rajoutent évidemment au côté extraordinaire du destin du bonhomme.

La lecture est donc agréable, l'histoire, sans être géniale, possède ses qualités. Au niveau du style, je le trouve assez rapidement répétitif et puis ce n'est pas merveilleusement bien écrit non plus. On est typiquement dans un style de lecture rapide, sans réelle recherche même si Jonasson a fait le choix d'évoquer son récit à la troisième personne.

Au final, je suis plutôt content de la découverte de ce livre (que je n'aurais jamais eu en main si on ne l'avait pas choisi pour moi) puisque cela a été dans son ensemble un bon moment littéraire.