Décidément, j'aime bien cet auteur japonais ! (C'est rare ! je parle d'auteurs de romans...)


Encore un bouquin lu pour un item du challenge Harry Potter de FB, et c'était un grand plaisir de retrouver l'enquêteur Kindaichi Kosuke, un Poirot "à la japonaise", quoi qu'ici beaucoup moins présent que dans "la hache, le koto et le chrysanthème" que j'ai déjà lu de l'auteur. Ici, le narrateur est un jeune homme, héritier d'une famille riche, dont la mère avait fui et qu'on vient rechercher pour l'héritage.


Curieusement, alors que d'habitude je n'apprécie guère les héros timorés, avec cet auteur j'aime bien. L'enquêteur bégaie et est hirsute, le "héros" un total lâche qui meurt de peur, mais qui, finalement, est trop curieux pour son propre bien. C'est sans doute pour ça que je l'aime bien, il est tellement réaliste, je crois que je réagirais de la même façon que lui, en fait, dans les mêmes circonstances.


Il y a pléthore de personnages, comme dans l'autre livre que j'ai lu de lui, et il est nécessaire de ne pas trop le lâcher entre deux lectures pour se souvenir de qui est qui, d'où le fait que je l'ai fini assez rapidement pour pouvoir me consacrer aux Borgia, parce que chez eux aussi, le nombre de personnages est impressionnant, et deux livres de cet acabit, c'est trop pour mon petit quota de neurones ! Mdr !


Il y a quelques bugs de traduction dans les tournures de phrases, des répétitions parfois, mais eût égard à la difficulté de la langue, bah ils sont relativement rares et je tire mon chapeau aux deux traducteurs. IL est cependant moins bien traduit que "La hache, le koto et le chrysanthème" que je recommande plus que celui-ci).
Les personnages sont bien brossés, les descriptions (des deux tantes jumelles notamment) sont vraiment marrantes parfois, ça mêle une fois de plus une enquête assez intrigante et un humour parfois subtil, parfois pas du tout, tout une autre culture que cet auteur (je me demande dans quelle mesure il est inspiré par A. Christie, quand même) nous offre à découvrir par le biais de romans au fond intéressant.


Bref, lire des romans policiers japonais est un bon moyen de la découvrir, cette culture, quand, comme moi, on s'endort sur les romans japonais trop contemplatifs et trop bizarres (à mon goût)(je pense à "Kafka sur le rivage" abandonné après lui avoir donné une longue chance...).

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le 8 juin 2018

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Valerie Tatooa

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