Le Voleur de corps par Heights
Sûrement le tome le plus sous-estimé des Chroniques des vampires originales. Malaimé puisque Anne Rice nous confronte à ce que l'on ne veut pas voir, à tout l'inverse de ce que l'on a appris à aimé chez Lestat : son humanité. Son impuissance retrouvée, une régression impossible où tout romantisme part avec la fameuse scène de ses retrouvailles avec les toilettes.
Anne Rice malmène son lectorat avec Le Voleur de corps et finira par complétement perdre l'esprit dans le tome suivant en plongeant ses personnages dans un christianisme intégriste fortement déplacé.
Le Voleur de corps est plus noir que le reste de la série mais sans doute celui où on en apprend le plus sur le héros des chroniques qui n'a plus aucun subterfuge et doit reconnaître ses vrais amis, et le fait, qu'il n'en a en définitive que très peu.