C’est sensiblement à partir du tome 3 que cette saga commence son naufrage.
En fait, tout se résume à une seule phrase: « Même joueur joue encore « . Indéfiniment ai-je envie d’ajouter. Il m’a fallu trois tomes pour comprendre que Diana Gabaldon n’était pas du tout intéressé par l’histoire des Highlands mais plus par le sentimentalisme à gogo. Ça et les scènes de sexe vraisemblablement. On pourrait même classer sa saga dans le genre Mum porn. On atteint quand même le summun quand Claire se fait elle même une gâterie sur un rocher au milieu des algues et ce, un soir de pleine lune bien entendu.
Mais, je crois que le pire c’est le tome 3. En dirait un mélange de Amistad, La porte des secrets, les sorcières d’Eastwick, En pleine de tempête et peut-être aussi, un peu de Walking Dead. Et comme vous le supposez, c’est cent fois moins bien. C’est toujours le même scénario bien rodé, une nouvelle terre d’accueil et toujours plus d’ennuis. Tout le monde veut coucher avec Claire ou Jaimie; et, en découdre avec eux. Voici, le résumé général pas si loin de la vérité; et l’impression générale qui s’en dégage en tout cas.
C’est du réchauffé, du copié-collé des premiers tomes. Il semble que l’auteure est trouvée le filon ou qu’on l’a vraisemblablement poussé à publier au plus vite les suites des aventures ô combien extraordinaires et périlleuses de Jamie et Claire. En plus, en dirait que la poisse et les désirs se transmettent de génération en génération. D’ailleurs, je suis étonnée qu’il n’y ait pas de spin off sur X et Y. Mais, qui sait tout est encore possible.
Et, on revient à l’inexploitation correcte du reste des personnages. Entre ceux qui meurent comme si de rien n’était et ceux qui réapparaissent au fil des envies. Pour combler un vide ou pour faire tapisserie. Il y a ceux qui avaient un fort potentiel comme Geillis Duncan et qui au final, parait plus stupide qu’elle ne l’est véritablement.
J’ai eu quand même envie de pousser des soupirs jusqu’au tome 4 où j’ai scrupuleusement choisi un moment en particulier. Un qui se promettait d’être fort et riche en émotion. Que nenni! Rien de transcendant ni de marquant mais une absence totale de sentiments, de lien filial. Et pourtant, la famille aurait dû au cœur, le moteur même de ce tome. Ben non, encore une fois on reste de marbre.
Pour le reste, je ne pourrai dire vu que je n’ai pas lu le reste sauf si j’ai bien compris qu’on prend Mini X et Mini Y et qu’on reprend tout depuis le début. A ce rythme-là, Claire et James vont devenir qui sait de vrais Highlanders genre comme Duncan Macleod. Qu’il y a aura toujours un Frank Randall bien plus pire au milieu de tout ça.
On secoue bien et on recommence. Game over pour moi. Peut-être que j’essaierai la série peut-être pas. On verra. La recette ne prend plus en tout cas sur moi.