Legion… voilà un roman que j’attendais au tournant, tant il est presque sur toutes les lèvres quand on parle de certains romans de la saga de L’heresie d’Horus.
Legion nous situe tout comme « Prospero Brule » dans la peau de personnages "normaux" au premier abord, loin des Sur-Hommes Astartes et donc loin du noyau interne de l’Alpha Legion comme on pourrait s’y attendre.
Il est donc en effet en cela plus proche d’un « Prospero Brule » que d’un « Un milliers de Fils » et pour cela, il m’a moins fait vibrer que mes précèdentes lectures mais le roman en reste très bon !
Au contraire d’un « Le premier hérétique » où les conséquences et les dénouements que nous vivons depuis l’intérieur de la legion nous font indébitablement gagné en sympathie, en empathie et en passion pour le chapitre en question. Ici, il est finalement difficile de pénétrer au sein de cette Alpha Legion qui se veut par le traitement de Dan Abnett (probalement voulu) opaque, obscur et avare en détails.
On fini finalement par s’attacher bien plus aux protagonismes humains qu’aux principaux intéressés.. pour un final où les révélations du dénouement et les questionnements qu’ils soulèvent m’ont enthousiasmés finalement bien plus que beaucoup des protagonismes du récit. (Mise à part John Gramaticus qui est un personnage extrêmement bien écrit).
La vitesse du récit sur certaines décisions du chapitre m’ont parues légères et pas toujours très riches en questionnements mais il semble que toute cette Legion ne résument qu’à ce mot : Pragmatisme. Nous metterons donc ces écueils sur cela.
Le livre en reste un incontournable de la saga et un vrai plaisir à parcourir ! Roman pour lequel je n’ai clairement aucun regret de lui avoir offert le temps de lecture qu’il méritait.