Lennon
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Lennon

livre de David Foenkinos (2010)

Résumé copié sur Fnac.com . Après une enfance terrible, une plongée précoce dans l'immense célébrité, sa rencontre décisive avec Yoko Ono, des années d'errance et de drogue, John Lennon a décidé d'interrompre sa carrière en 1975, à l'âge de 35 ans, pour s'occuper de son fils Sean. Pendant cinq années, à New York, il s'est retiré de la vie médiatique et n'a pas sorti d'album. C'est durant cette période qu'il a pris le temps de réfléchir à la folie de son parcours. Jusqu'à ce que le fil de son existence soit brutalement interrompu, le 8 décembre 1980, jour de son assassinat par un déséquilibré.
Imaginant les confessions du créateur des Beatles et s'emparant d'une période méconnue de sa vie, David Foenkinos dresse un portrait intime et inédit de John Lennon.
Ce livre m'a déstabilisé parce que je ne sais pas quelle est la part de vrai ou la part de faux. En tous les cas, on peut dire que l'auteur a réussi à relater la vie de Lennon, mais quelle est la part de vérité là dedans.
Je connais pour ainsi dire le personnage de John Lennon pour ce que j'en ai pu lire par ci, par là. Mais je n'ai jamais été une fan des Beatles. Je suis plutôt une Rolling Stones. Car eux, au moins, ils montraient leur folie et n'ont jamais caché qu'ils étaient drogués. Pourtant ce que raconte le livre est une toute autre histoire. Defoncés du matin au soir et inversement.
Donc ce livre nous retrace 18 séances avec une psy. On apprend l'enfance, la jeunesse de Lennon, l'absence du père, le désintérêt de la mère. Pourtant Lennon sera toujours à la recherche de la mère. Il y a ses débuts en tant que musicien et le triomphe des Beatles jusqu'à l'explosion finale. Yoko Ono, responsable de cette rupture ? Oui et non, personne ne l'aimait mais la rencontre entre les 2 a été une révélation pour Lennon.
Je ne vais pas en dire plus car pour ceux qui ne connaissent pas la vie de Lennon, ce serait ôter toute saveur et pour les autres, ils ne seraient pas forcément d'accord.
L'auteur s'attache à nous présenter un artiste, une célébrité dans tout son génie, mais aussi sa laideur, sa noirceur, sa violence et son sentiment d'être unique et Dieu.
Je comprends très bien que l'on puisse être fan de John, presque se l'approprier. Mais si j'en ai appris plus, je n'ai pas été happée par le personnage, comme peut l'être l'auteur. Il a pourtant souffert. Comme tous les grands, il était solitaire, avait peur du bonheur, n'a jamais été heureux. L'auteur s'est donc laissé tenter de nous montrer ce qui a joué dans la noirceur du personnage. Lennon n'est pas un personnage solaire mais torturé.
Je ne sais pas si l'auteur n'a fait que retranscrire des séances. Ca n'a pas l'air le cas puisqu'il a fait une introduction. J'estime qu'il y a une part de vrai dans tout ça, dans tout ce qui est écrit. C'est donc son interprétation sur la vie d'un artiste qu'il continue d'aimer.
Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé ce livre. Mais je ne l'ai pas adoré non plus. Il ne me laissera pas un souvenir impérissable. Cela ne veut pas dire que je ne lirai rien d'autre de David Foenkinos.
Et pour finir ce chiffre 9 qui a toujours fait partie de la vie de Lennon du début à la fin.
Angélita
5
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le 12 mai 2012

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