A cause d'une fève et d'une couronne.
Léon, c’est Léon le Bourdon bien sur. Mais dans une nouvelle histoire… Il faut croire qu’ils avaient déjà fait tous les animaux possibles et imaginables, (depuis le temps déjà qu’ils avaient débordé des insectes), ou bien toutes les rimes possibles et imaginables. Un personnage déjà connu dans une nouvelle histoire, ça donne quoi ? Pas grand chose. En fait ça parle de la Galette des rois. Bonne surprise, bonne idée. Mais pas grand intérêt, si ce n’est celui d’expliquer cette tradition à quelqu’un qui n’en aurait jamais parlé. Donc les personnages trouvent une fève, décident de faire une galette, celui qui aura la fève sera le Roi. Léon a la fève. Le meilleur élément du livre étant probablement le petit malaise et l’hésitation au moment où il doit choisir sa reine. Sérieusement, cette partie de la tradition est juste horrible, on devrait la supprimer selon moi. Le problème d’être le roi du jour des rois dans un jardin où il-y-a déjà une monarchie d’établie, c’est qu’il est impossible pour les gens de faire une distinction entre être le roi et être le roi. La reine des abeilles est prête à accepter un roi si il la choisit comme Reine, elle lui donne sa couronne en plaisantant. Mais quand il choisit Mireille comme reine, il devient inimaginable d’imaginer qu’il-y-aie deux reines. Mireille devient donc la vraie reine des abeilles. Mais elle abandonne vite le poste, préférant sa vie (deuxième bonne idée du livre). La grosse déception est que Léon ne découvre pas que le pouvoir s’accompagne de responsabilités. En fait, être roi se résume à paresser et manger, ne pas avoir à travailler. Ce qui manque à la vraie reine qui profite d’un endormissement accidentel pour récupérer sa couronne et sa place sur le trône. Quand à Léon, il croit que tout ceci était un rêve. Et il perd la fève, chute de l’histoire sans intérêt aucun. Comme l’histoire un peu.