La souffrance de l'amour
Diantre, que la première partie est plaisante à lire ! Mes mirettes se sont rassasiées de ces affinités électives entre ces 4 personnages. Quatre personnages, pas un de plus, pendant 169 pages,...
Par
le 5 juin 2018
4 j'aime
Le site est en ligne, vous pouvez désormais revenir à vos activités habituelles. On vous remercie pour votre patience et votre soutien ! (Il est encore possible que le site rencontre quelques problèmes de performance)
Diantre, que la première partie est plaisante à lire ! Mes mirettes se sont rassasiées de ces affinités électives entre ces 4 personnages. Quatre personnages, pas un de plus, pendant 169 pages, l'auteur va jouer avec, les faire évoluer, les confronter entre eux, confronter leurs idées, les faire exprimer ses pensées. Arrivé à la fin, j'étais conquis et parti pour dire que Goethe, malgré son mauvais "Les Souffrances du jeune Werther" est un grand auteur.
Et puis survient la seconde partie. Inutilement bavarde, remplie de personnages qui ne font que passer, de conversations vaines, de citations de l'auteur-même qu'il fait passer pour les pensées d'un de ses personnages. Les enjeux narratifs sont pauvres et n'ont de cesse de décevoir (les deux morts de la fin) ; fallait-il vraiment en arriver là ? Pour moi, on sort du sujet, tout l'intérêt était de voir comment ces personnages allaient assumer leurs sentiments. Dans la deuxième partie, on dirait que l'auteur fait tout pour ne pas aborder son sujet, il se sauve par quelques vilaines pirouettes déplaisantes qui font regretter d'avoir tant apprécié la première partie. Alors que dans la première il osait donner des sentiments à ses personnages, ici ils ont perdu de leur saveur, de leur humanité, ils ne sont plus que des pions guidés par un romantisme exacerbant.
Heureusement, le bougre sait tenir sa plume et concocte quelques très beaux paragraphes, quelques dialogues bien sentis, que ce soit dans la première ou deuxième partie. Il a le sens de la mise en scène, il sait quels mots choisir pour décrire un lieu avec économie ; il sait également comment rythmer une phrase (peut-être devrais-je féliciter le traducteur pour cela), quand la terminer, quand la prolonger.
Bref, la première partie est admirable, la seconde est déplorable ; mais en tout et pour tout, l'écriture est imparable.
Créée
le 5 juin 2018
Critique lue 520 fois
4 j'aime
D'autres avis sur Les Affinités électives
Diantre, que la première partie est plaisante à lire ! Mes mirettes se sont rassasiées de ces affinités électives entre ces 4 personnages. Quatre personnages, pas un de plus, pendant 169 pages,...
Par
le 5 juin 2018
4 j'aime
On se laisse facilement prendre au jeu de cette double histoire d'amour. Cependant, encore une fois, je suis un peu restée sur ma faim. Je crois que d'emblée, l'idée d'un couple qui se détruit, même...
Par
le 13 mars 2013
1 j'aime
1
Puissant sédatif.
Par
le 21 juin 2023
Du même critique
Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...
Par
le 3 janv. 2016
122 j'aime
35
Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...
Par
le 22 févr. 2014
121 j'aime
45
La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...
Par
le 16 janv. 2011
108 j'aime
55