Le jeune Dostoïevski en chroniqueur au pied levé signe une série de cinq textes croquant tel ou tel défaut de la société pétersbourgeoise. C’est bien plus proche de l’égratignure que de la plaie ouverte, car malgré les pointes d’antisémitisme çà et là, l’auteur des Carnets du sous-sol sera capable de beaucoup plus de méchanceté. Le ton est presque badin.
Les Annales de Pétersbourg sont du Dostoïevski moyen, c’est-à-dire qu’on reste au-dessus de ce qu’une majorité de chroniqueurs ont fait de mieux.

Alcofribas
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le 29 mars 2015

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