Le commémorateur
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Publié sur L'Homme qui lit :
Il aura fallu attendre beaucoup d’années pour que Roger Jon Ellory, connu comme R.J. Ellory, soit publié en France. L’honneur en revient à l’inquiétante maison d’édition Sonatine, fournisseur officiel de frissons, qui publia l’année de sa création Seul le silence, le premier R.J. Ellory traduit dans l’hexagone. De l’auteur britannique dont le succès est désormais international, on apprend dans sa biographie qu’il aura essuyé des centaines de refus d’éditeurs britanniques comme américains, avant que son premier roman ne soit finalement publié en 2003.
Depuis, et avec une heureuse régularité, l’auteur dont les thrillers se déroulent aux États-Unis enchaîne les succès en s’attaquant à la culture populaire américaine : la mafia dans Vendetta, le célèbre NYPD dans Les Anges de New-York, la CIA dans Les Anonymes. Avec Les Assassins, Ellory nous met une nouvelle fois sur la piste d’un insaisissable tueur en série.
Alors que la police peine à résoudre les centaines d’homicides sur lesquels elle planche, faute de moyens humains et financiers, un enquêteur du quotidien City Herald et la journaliste avec laquelle il collabore arrivent à relier plusieurs meurtres entre eux. John Costello est un des rares rescapés d’un tueur en série, encyclopédie vivante sur le phénomène, il va découvrir que ces meurtres en apparence très distincts sont en réalité des reconstitutions de crimes réalisés des années plus tôt, exactement le même jour.
Aux côtés de l’inspecteur Ray Irving, ils vont tenter de débusquer ce tueur qui semble toujours avoir un coup d’avance, et qui laisse dans son sillage de plus en plus de victimes, et jamais aucun indice sur son identité ou ses motivations…
Les Assassins marque une fois encore l’excellence d’Ellory dans son domaine, avec un roman palpitant, que l’on dévore avec autant d’impatience que d’effroi, et dont la lente progression est un merveilleux supplice. Le travail de documentation est saisissant, rendant l’histoire des plus réalistes, parvenant même à me coller la chair de poule et à me faire rallumer la lumière alors que je lisais au fond de mon lit. Un roman maîtrisé, une histoire glaçante : le plaisir absolu d’un merveilleux thriller.
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le 30 oct. 2015
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