Comme de coutume avec la collection du Bélial : une heure lumière, voici un court texte de d'un grand nom contemporain de la SF.
Ici, il s'agit de Lucius Shepard, auteur américain surtout connu (pour moi), pour Sous des cieux étrangers ou Le dragon griaule, titres que je n'ai pour autant pas lu (ils patientent sur mes bibliothèques) vu que Les attracteurs de Rose Street sera mon premier contact avec l'écriture de cet auteur.
Fin du préambule.
Ici, on a à faire à un récit de SF victorienne, à la limite du steampunk, ce qui semble éloigné de ses terres de chasses scripturales habituelles. Le récit se passe à Londres, et met en scène notre narrateur, un jeune aliéniste, dont un confrère de club (club d'inventeurs et de scientifiques, évidemment) va louer les services pour un cas bien étrange.
Je n'en dirais évidemment pas plus.
Le récit m'a plutôt convaincu, l'écriture est plaisante, les personnages bien campés et ont chacun un phrasé, une patte, qui les caractérisent fortement et immédiatement aux yeux du lecteur. Petite lecture bien sympathique donc, et qui devrait m'encourager à lire davantage de Lucius Shepard.