Les Centaures est une œuvre française, écrite dans une langue magnifique et, surtout, baignant dans le lyrisme. Il s'agit d'une des œuvres fictionnelles les plus profondément romantiques que j'ai pu lire. D'où d'ailleurs le titre de cette critique qui pourrait en être un résumé.
L'ensemble du roman s'articule autour de Kadilda et de son amour impossible mais irrépressible, avec toutes ses conséquences sociales. On pourrait presque croire, parfois, à un Rousseau ded la préhistoire, mais raconté à la 3e personne.
Le style de l'auteur pose en effet le narrateur en descripteur extérieur, désignant d'une voix neutre les émois des personnages, dessinant leurs personnalités, véritable aède d'un quotidien aux relents de fin du monde et de misanthropie profonde.
Pourquoi ne lui mettre que 9 alors ? On reprochera malheureusement quelques longueurs mais c'est un défaut très anecdotique.
Je ne peux m'étendre plus sans gâcher la découverte de l’œuvre, mais je ne peux que recommander chaleureusement cet ouvrage qui vous laissera un arrière goût de
mélancolie, d'amertume et de grandeur
.