Si ce n'est pour dire que Syffe revient ici sur les terres de sa jeunesse, y retrouve de vieilles connaissances et doit assumer des choix qui ne sont pas toujours les siens, je ne suis pas convaincu qu'il soit pertinent d'aller plus avant dans les détail de la trame. Le cycle est déjà bien entamé. En revanche, il peut être intéressant d'en rappeler les nombreuses qualités : la langue, tout d'abord, élégante, riche, et qui pourrait à elle seule en justifier la lecture ; les personnages, ensuite, dont la psychologie est aussi fouillée que leur rôle est subtil ; l'intrigue, bien entendu, qui ne cesse de se renouveler, qui alterne habilement les émotions, les scènes vivantes ou les moments d'introspection et qui joue avec les nerfs du lecteur ; les considérations politiques, évidemment, qui rappellent, si nécessaire, qu'une bonne histoire peut être développée autour d'idées et de concepts ; les décors, enfin, évocateurs, voire poétiques, immersifs et imagés.
Touchez mon blog, Monseigneur...