La seconde partie, qui offre le récit de la fuite des enfants confrontés autant à leurs questionnements qu'à d'autres parias, pas toujours très sains d'ailleurs, n'est malheureusement pas aussi convaincante que la première et, bien qu'efficace, elle clôture le roman sur une certaine note de facilité. Il est, à mon avis, plus intéressant de s'attarder sur le début du livre et en particulier sur cette société du puritanisme et sur son analyse, ainsi que sur les allusions à la politique répressive et culpabilisante de son époque disséminées par l'auteur. Ce dernier point n'est jamais aussi évident que lors de la confrontation entre notre jeune héros et son père qui, par un jeu subtil de doubles sens, parvient à faire dire à son fils ce qu'il ne veut pas dire puis par lui faire comprendre que son comportement, pourtant innocent, est répréhensible.
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