Magnifique !
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Un soir à Moscou, un homme fait ses adieux à ses amis. Dans quelques heures, il part pour le Caucase rejoindre le régiment dans lequel il s'est engagé. Le jeune bourgeois moscovite part blasé de cette vie citadine qu'il juge sans relief ni passion.
Arrivé au pied des montagne, une vie elle aussi routinière l'attend. Une petite garnison dans un village parmi les paysans cosaques. Il est évidemment considéré comme très riche (tout est affaire de comparaison) et en temps qu'aspirant officier, jouit d'une aura tenant à la fois de la méfaince, de la crainte et du respect qu'il inspire.
Mais lui qui n'a jamais aimé s'entiche bientôt de la jeune fille de son propriétaire : Marianka. La belle est plus ou moins promise à un soldat du coin, mais Olénine pense avoir des atouts à faire valoir...
Dans ses cosaques, Tolstoï fait la part belle à la nature, la forêt, la montagne, la rivière qui sert de frontière avec le peuple d'en face. Tout y est austérité. Apreté. Les montagnards sont rudes et la plupart du temps imbibés d'alcool (rien à voir avec un petit 0.5%, ni même un bon 1.5%). Le roman coule lentement tout comme la rivière. Le temps semble arrêté. Et le lecteur s'emmerde ferme !
Une lecture qui sera vite oubliée.
Créée
le 29 déc. 2015
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