Premier May
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le 8 avr. 2021
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Souvent les polars actuels vous plongent dans des univers un peu (voire très) glauques. Il pleut. Il fait gris. Il fait froid. Les personnages principaux sont des flics qui vivent dans des appartements ternes et poussiéreux. Ils courent après des méchants très méchants au milieu de banlieues sordides et finissent par arrêter des tueurs en série qui mettent en scène la mort de leurs victimes dans des flots d'hémoglobine et des déchaînements d'imagination macabres.
Dans les Disparus du phare, rien de tout cela. Les paysages sont à couper le souffle. A tel point que j'ai fini par aller regarder des photos sur internet. C'est magnifique. Dès qu'on ouvre le roman, on sent le vent du large. On a envie de louer la maison du personnage principal pour des vacances.
L'histoire en elle-même est pas trop mal ficelée, bien que je ne sois pas très fan des roman écolo. Mais bon. C'est dans l'air du temps. ça passe bien.
Alors faut-il le lire ? Oui. Pour changer des Pierre Lemaitre et Michel Bussi. Le suspense est un peu moins haletant, mais ça fonctionne bien.
Créée
le 5 sept. 2016
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