C'est assez long à démarrer, j'ai eu du mal à me mettre dedans. Vous savez, ce type de romans dont on lit quelques pages de temps en temps, parce qu'on arrive pas à se plonger dedans mais on ne veut quand même pas abandonner.
A partir de la deuxième moitié du livre, les choses prennent sens, s'imbriquent et j'ai pris plaisir à le terminer.
J'ai aimé les personnages féminins, leur force, leur quête de sens, leur histoire, qui a quelque chose d'héroïque, de profond et poétique.
On s'imagine sans peine à l'intérieur de la maison Locke, on ressent la dureté de la vie de January. On espère et on rêve à sa délivrance, on veut croire à une histoire d'amour improbable, belle et tragique, qui ne tombe jamais dans le pathos.
C'est assez prenant.
Cependant, le concept des dix mille portes est sous-exploité à mon goût. On en parle de ces mondes derrières les portes, mais on ne fait que les survoler pour la grande majorité. C'est dommage, l'histoire aurait pu prendre plus d'ampleur, aurait pu être plus grandiose, si cet aspect avait été plus développé.
L'histoire amène tout de même à de jolies réflexions sur la liberté, la quête de sens et le pouvoir qu'on peut tous avoir sur notre destin.