Et il y a une raison. Si cette histoire paraît réelle à en avoir les larmes aux yeux, c'est qu'elle l'est, réelle.
Jeannot, c'était le " faux nom '' du père de Marc. Petite anecdote, il ne s'est jamais vanté auprès de ses enfants de ses actes de résistance. Marc ne l'a appris que très tard, quelques jours avant que son père soit décoré, quand un ami de son père lui a mis sous le nez une liste de faits de résistance - sabotage de ligne de trains, destruction de QG des SS, vol d'arme aux nazis - en lui disant que tous ceux effectués par Jeannot sont en réalité l'oeuvre de son père.
Les Enfants de la Liberté est une histoire de guerre et de torture. Marc Levy ne nous épargne aucun détail, aucune souffrance de ceux qui ont fait partie de la 35e brigade Marcel Langer. Mais c'est avant tout une histoire d'espoir, l'histoire des Résistants qui n'ont jamais abandonné et qui ont, pour la plupart, payé de leur vie pour que nous vivions dans une France libre.