Les Enfers virtuels - La Culture, tome 8 par Jérôme Richenauer

En science-fiction, il existe plusieurs moyens de contrecarrer la mort. Globalement, dans le cycle de La Culture, tous les moyens semblent exister. Transférer la conscience d'une personne, vivante comme morte, est devenu normal. Mais voilà, La Culture fait face au choix d'autres civilisations: celui de créer des enfers virtuels. Les gens qui y sont peuvent l'être volontairement, par soucis de repentance par exemple, où juste en mal de sensations. Mais certains n'ont pas leurs mots à dire, et les débordements sont légions. Il y a donc les anti-enfers et les pro-enfers, et pour se départager ils mènent depuis des années une guerre virtuelle, qui stagne. Mais des rumeurs ont court. Le camp des anti-enfers pourrait ramener la guerre dans le réel. A côté de ça, une esclave se fait assassiner par son maitre, homme tout puissant de sa propre civilisation. Réincarner par la Culture, elle cherchera à se venger. Mais La Culture a peut être d'autres projets...
En plus du monde la culture, que l'on connait bien, avec ses vaisseaux conscients, certains excentriques, d'autres vagabonds, on découvre ici les enfers virtuels, propre à chaque civilisation mais bien inspirés de nos propres religions, avec ses démons, diables, supplices et tortures.
J'avoue avoir eu un peu de mal à rentrer dans le livre, au départ. Surtout du mal à m'attacher aux personnages. Mais assez vite je me suis laissé happer par l'univers inventif de Banks, et je me suis rendu compte que j'avais laissé La Culture trop longtemps derrière moi. Encore un tome de qualité, avec ses aventures, ses petites touches d'humours, ses enjeux politiques. Un volume de qualité, mais bon... Pouvions nous en douter ?