Et voilà, le cycle de Drenaï est fini.
En beauté !
Et j'ai beau me dire que tous les romans de cette saga étaient construits de la même façon, qu'ils parlaient tous de la même chose, il n'y a rien à faire : je les ai quasiment tous trouvés EXCELLENTS !
C'est un très gros coup de coeur, pour l'ensemble de cette saga, comme pour "la compagnie noire" !
Il y a même des similitudes entre les deux, depuis qu'on a croisés Jianna, qui n'est pas sans rappeler "La Dame", à la fois terrifiante et pathétique.
Avec Gemmell, alors qu'on croit au départ que tout est "noir ou blanc", en fait rien ne l'est, tout est en nuances de gris, les personnages qu'on voudrait détester sont finalement pas si détestables, ceux qui sont "bons" ne le sont pas tant que ça non plus, à part Druss, peut-être, qui reste égal à lui-même tout au long de tous les romans.
Ici on les retrouve quasiment tous, les héros légendaires de Gemmell, ça fait "réunion au sommet", toujours dans des quêtes et des batailles désespérées. C'est toujours aussi bien écrit, on tombe de batailles en surprises sans le moindre temps mort, c'est haletant ! Et je dois admettre que mes préférés, dans ce tome-ci, c'est Stavut le "non-guerrier" et sa meute ! Je les ai adorés, ils sont le symbole même du "gris" dont je parle plus haut, des seconds rôles absolument énormes, aussi attachants que les premiers couteaux !
On retrouve également les objets et "échos" de "l'écho du grand chant" qui m'avait tant marquée, ainsi qu'une références aux pierres "cristaux" de Jon Shannow... A l'instar de Moorcock, Gemmell a créé un univers étendu et extensible, foisonnant mais cohérent, c'est juste que du bonheur.
C'est plein de grands sentiments, de luttes contre "le mal" et "les méchants", de questionnements sur le bien et le mal, la vie, la mort, l'après-mort, d'humour, c'est à la fois profond et très "page-turner", et je suis irrémédiablement fan de D. Gemmell, je pense qu'un jour ou l'autre j'aurai TOUS ses bouquins dans ma bibliothèque.
Je suis ravie d'avoir découvert cet auteur cette année !