Les critiques à l'encontre de ce tome sont fort similaires au précédent. A chaque volume, les mêmes problèmes réapparaissent. Le premier, c'est les répétitions, autant sur la forme (Nynaeve et son obstination envers les hommes en général notamment) que sur le fond (la montée en puissance en fin de volume et son traditionnel affrontement avec un rejeté). Le second, c'est que certains personnages donnent envie de zapper les chapitres qui leur sont consacrés.
Ici, l'histoire se découpe des points de vus principaux de Rand et de Nynaeve. Et malheureusement, cette dernière aura presque failli me faire abandonner la lecture à plusieurs reprises. Toutes ses caractéristiques sont encore plus exacerbées, et si elle se prend une petite leçon d'humilité, c'est pour mieux laisser transparaitre ses défauts dans toutes les autres Aes Sedai.
Ah, et aussi, outre les répétitions, c'est la prévisibilité de certains événements qui est à déplorer.
Salut, Moiraine ?
Coucou, la résurrection finale ?
Bon, je donne l'impression de descendre complètement le bouquin, mais si des défauts aussi agaçants me font continuer, c'est qu'il y a tout de même des choses à sauver ! L'univers est toujours aussi profond et travaillé, certaines relations très sympathiques (Avienda/Rand par exemple), et que certains deviennent un peu moins agaçants (Moiraine et Mat).