Elles s’appellent Trish, Michaela, Beyonce, … et vivent dans le Queens, un quartier pauvre de New York. Leur peau est « aussi sombre que le crépuscule lorsque [leurs] mères allument les lampes dans les pièces vides. » Daphne Palasi Andreades raconte leur vie sous forme de petits instantanés. De l’âge de 10 ans jusqu’à l’âge adulte, en passant par l’adolescence, on suit le quotidien de ces jeunes filles qui, pour certaines, rêvent de quitter leur quartier, mais qui, une fois la chose faite, ne trouvent plus leur place nulle part. Ni dans le Queens, qui leur est devenu étranger, ni parmi les blancs, pour qui elles restent « ces filles-là », ni dans le pays d’origine de leur famille, qu’elles ne connaissent que par les récits des autres. La grande force de ce roman ? Les filles sont vues à la fois comme un groupe et en même temps dans leur individualité. Impossible de dire qui est le personnage principal, elles le sont toutes. Ce premier roman fait preuve d’une grande originalité et pose la question de la place des minorités dans le monde d’aujourd‘hui. Brillant !
Merci à Netgalley et aux Escales pour le service de presse.
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