Vraiment une (re)découverte sympa, la plus longue nouvelle*Angélique* nous retrace les pérégrinations de Nerval à la recherche d'un vieux livre qui retrace la vie de l'abbé de Bucquoy : échanges de lettres, mises en abîmes, considérations historiques, poèmes et chansons, pèlerinage sur la tombe de Rousseau, romantisme sous toutes ses formes, humour, aventure qui patine, agacement mais aussi ravissement du lecteur devant un style aussi enjoué. Qui est Angélique? une parente de l'Abbé dont Nerval nous raconte la fuite en Italie avec son amoureux (celui d ’Angélique , pas de l’abbé... ) Puis il y a Sylvie qui relate un amour d'enfance de l'auteur, toujours raconté à la première personne dans un style mi-classique , mi-romantique, puis son tiraillement entre plusieurs amours : une comédienne (Adrienne) et une enfant entrevue dans un jeu ; on pense à la recherche de l’être idéal rencontré furtivement par le Grand Maulne. Tout ça présenté dans un style plaisant, de nombreuses références artistiques et descriptions de la nature… bref, j’ai aimé.