Malheur , grand malheur .. Damasio orfèvre littéraire avec la Horde, la formule est forte je l'avoue et vous prie de m'en excuser, revient donc avec un roman qu'il lui aurait prit plus d'une décennie à écrire . Autant dire que moi, je l'attendais d'un pied plus ferme qu'une semelle de moujiks. Et j'ai fais en sorte d'adoucir cette attente pour pas me bercer d'espoirs malsains et sombrer, une foi le livre lu , dans une terrible déception.
En fait,je vais pas être long mais, ce qui m'a plut dans la horde , c'est la faculté qu'avait Damasio à nous plonger dans un univers extrêmement complexe sans nous communiquer là moindre informations qui pourrait nous orienter dans le monde soumis au joug des vents qu'il nous offrait dans son chef-d'œuvre. La on peut dire qu'il reprend un peu même schéma, à la différence que le monde proposé par les Furtifs est ancré dans la réalité ( la ville d'Orange). La scène d'ouverture , un examen final sous tension , et les premiers chapitres nous plonge dans un monde d'action parsemé de moults informations. Et ça ne prend pas. C'est trop complexe , rien que dans l'utilisation du language.
La ou l'exercice polyphonique était plus que réussis dans la Horde , la ca en devient presque ridicule . Excusez moi, mais qu'en j'e lis les passages de toni tout fou et son argo stéréotypé à la façon des adultes quand ils essayent de tourner les jeunes au ridicule en reprenant leur tics de langages, ca me fait poser es questions sur cette longue attente justifiée par un besoin de recherches et de perfectionnement.
Mais les personnages aussi , les autres, manquent cruellement, selon moi bien sur, du charisme d'un Caracolle ou d'un Erg. Bref, je ne m'attarderai pas sur le message ou plutôt la vision proposée par Alain qui reste tré classique ( mais intéressante ) et le concept trop complexe des Furtifs, ces mystérieuses créatures.
Quel malheur.