Honnêtement je trouve que ce livre est surévalué certainement juste à cause du nom de l'auteur.
Sur la forme, Alain Damasio reprend sa bonne idée des paragraphes avec des symboles pour savoir qui parle sans la renouveler. Du coup, l'effet perd de sa puissance. D'autant plus que certains personnages comme Toni Tout Fou sont complètement ratés : "wesh yo les keums je suis trop un djeuns" qui parle comme ça à part les vieux qui croient imiter les jeunes ?
Sur le fond, l'idée des furtifs est très intéressante et est d'ailleurs plutôt bien traitée, mais cela ne représente qin tiers environ du livre. Le reste est soit du remplissage (à quoi sert Louise et ses amis ? À quoi servent les deux derniers chapitres ?) et/ou du meli mélo de propagande communiste pour (par ?) ado de 14 ans en manque de sensations.
On ne comprend pas bien qui sont les méchants ? Le gouvernement ? Gorner ? Les entreprises ? D'ailleurs à quoi sert ce gouvernement puisqu'il ne contrôle ni les villes, ni les milices, ni l'éducation...
On y retrouve aussi le stéréotype du hackeur qui peut tout faire en 3 secondes... pour dire à quel point on touche le fond.
Mais pour moi le plus grave est cette apologie de la violence et d'imposer des idées par la force à ceux qui n'y adhérent pas.
Bref, à oublier rapidement