Je ne sais pas si c'est une bonne idée d'écrire une critique à peine le livre achevé. Je suis encore dans ces pages ... Encore un peu émue ...
Les personnages qui me restent, ceux que je n'oublierai pas, qui seront toujours un peu là avec moi demeurent ceux qui sont fictifs, ceux inventés, ceux inspirés par ces photos achetées un jour sur internet par Isabelle Monnin. Ils vibrent, "Laurence", "Serge", "Mimi", "Mamie Poulet", ils vibrent comme les feuillages dans le vent, fragiles mais ils ne rompent pas. Ils sont une famille, mais ils sont seuls. L'absence jalonne leur vie mais lui donne un sens, une intensité particulière ...
La lecture est une expérience intime. Ce livre m'a parlé.
Je me revois flânant dans les rues de Paris, m'inventant des histoires en regardant les fenêtres éclairées, en croisant tous ces gens dans le métro, me demandant ce qu'ils peuvent bien vivre là à l'intérieur d'eux-mêmes, tous ces gens que je ne reverrai jamais, tous ces gens qui marchent à côté de moi mais qui me sont inconnus ...
Voilà, là comme ça en ayant refermé "les gens dans l'enveloppe" c'est tout ce qui me vient que je puisse partager, le reste c'est un secret.
Bonne lecture.